Séville, magnifique, envoûtante et si méconnue
le 29/03/2023
Bien sûr, il y a les monuments incontournables, l’Alcazar, la Cathédrale, la Plaza de Espana mais la ville invite aussi à se perdre dans ses quartiers populaires et vivants, voguer sur le Guadalquivir, suivre une procession ou s’étourdir de flamenco. Découverte…

Par Martine Delaloye
Après Barcelone, rejoindre Séville en 6 h env. en train de la Renfe, offre l’avantage d’un voyage tranquille bien installé dans de confortables fauteuils, sans avoir à subir la queue au contrôle des bagages ou de police à l’aéroport, ni de faire de longues heures éreintantes en voiture et d’arriver tout frais et dispos dans la ville andalouse. Site web : www.renfe.com
Il ne faut pas seulement visiter Séville, il faut vivre Séville, aller à la rencontre de ses habitants dans les quartiers populaires, sur les marchés, s’attabler dans un bar à tapas ou un bar à vins devant un fino - vin blanc - ou un manzanilla, se laisser porter par l’ambiance sévillane, se délecter sans rien y comprendre de leur dialecte typique, le sevillano, que même les espagnols ne comprennent pas, se laisser emporter par la joie et la passion des processions de la Semaine Sainte, de la Feria de Abril ou du Corpus Christi ou encore entrer en communion avec l’âme du flamenco dont l’origine remonte à l’arrivée des gitans au XVe siècle dans les tablaos.

C’est aussi se laisser envoûter par le parfum du jasmin et des orangers qui s’évade des patios et des places ombragées où bruissent les fontaines. C’est flâner dans les petites rues de la Macarena, un des quartiers les plus vivants et colorés, se perdre dans le lacis du quartier de Santa Cruz, aussi appelé la juderia avec ses rues au noms typiques, rue de la Juderia, Callejon, del Agu, aux façades de maison blanchies à la chaux et aux patios débordants de fleurs. Sur la rive droite du Guadalquivir, face à la vieille ville, le quartier de Triana, l’ancien quartier gitan, le berceau du flamenco, reste le quartier où se laisser envoûter dans les tablaos. C’est aussi le quartier des céramistes et des azujelos à la couleur bleue traditionnelle.

Sur la calle Antillano Campos, la Ceramica Santa Ana, le musée de la céramique, est aménagé dans l’une des dernières fabriques de poterie où subsistent fours du XVIe siècle, puits d’eau et tour de potier. Tout autour, les boutiques de céramiques ne manquent pas où faire ses achats de souvenirs à rapporter dans ses bagages. Chaque matin, le Mercado de Triana, aux étals débordants de viande, poissons, fruits, légumes frais offre l’occasion de partager le quotidien des habitants. Le soir, il faut vagabonder dans la Calle Betis, longeant le Guadalquivir, s’attabler à une terrasse d’un bar ou d’un restaurant pour profiter de la vue sur la vieille ville, particulièrement éblouissante sous les lumières de la nuit. La vie nocturne prend tout son sens dans le quartier Almada, un quartier alternatif, sans cesse en pleine évolution. Ici est né le rock andalou, autant dire une musique inédite. Toutes les musiques y ont leur place, du jazz classique aux musiques multiculturelles des plus subversives.

Le Guadalquivir est là, véritable colonne vertébrale de la cité. Seul fleuve navigable d’Espagne, principale voie maritime du trafic atlantique pendant près de 200 ans, il a joué un grand rôle à travers des siècles d’histoire, lors des sièges et des conquêtes… C’est même de Séville qu’est parti le premier tour du monde de Fernand de Magellan en 1519.

Aujourd’hui, des bateaux solaires parcourent le fleuve tranquillement, passant devant quelques beaux bâtiments de l’exposition universelle de 1992, sous le Puente Isabel II aussi nommé le Puente Triana, jusqu’à la Torre de Oro. Monument emblématique de la ville sur la rive gauche du fleuve, cette tour de défense d’origine arabe qui abritait de l’or accueille aujourd’hui le musée naval. Le Guadalquivir est aussi le terrain de jeu des sportifs pratiquant l’aviron ou le canoë-kayak. Voie douce d’accès à la ville, de plus en plus de visiteurs l’empruntent pour rejoindre Séville. Site web : www.guadaluxe.com

A la descente du bateau, longer la rive du Guadalquivir jusqu’à l’Aquarium. La visite de l’aquarium n’est pas une activité incontournable, mais si vous en avez le temps et si vous voulez passer une ou deux heures au frais, c’est la bonne adresse. 7000 spécimens, dont 400 espèces de poissons et mammifères marins, dont deux requins taureaux, stars du lieu, évoluent dans une atmosphère en dehors du temps. La vie aquatique du Guadalquivir, de l’océan atlantique, du fleuve Amazone et de l’océan pacifique ou encore, le centre des bébés animaux de l’aquarium… le parcours est basé sur le voyage de Magellan, partit de Séville en expédition vers les îles aux épices. L’Aquarium propose une façon originale de le découvrir à travers des dîners gastronomiques organisés au cœur de l’aquarium, à proximité d’un bassin. Sur réservation.

Après Barcelone, rejoindre Séville en 6 h env. en train de la Renfe, offre l’avantage d’un voyage tranquille bien installé dans de confortables fauteuils, sans avoir à subir la queue au contrôle des bagages ou de police à l’aéroport, ni de faire de longues heures éreintantes en voiture et d’arriver tout frais et dispos dans la ville andalouse. Site web : www.renfe.com
Il ne faut pas seulement visiter Séville, il faut vivre Séville, aller à la rencontre de ses habitants dans les quartiers populaires, sur les marchés, s’attabler dans un bar à tapas ou un bar à vins devant un fino - vin blanc - ou un manzanilla, se laisser porter par l’ambiance sévillane, se délecter sans rien y comprendre de leur dialecte typique, le sevillano, que même les espagnols ne comprennent pas, se laisser emporter par la joie et la passion des processions de la Semaine Sainte, de la Feria de Abril ou du Corpus Christi ou encore entrer en communion avec l’âme du flamenco dont l’origine remonte à l’arrivée des gitans au XVe siècle dans les tablaos.

A chaque quartier sa vibration…
C’est aussi se laisser envoûter par le parfum du jasmin et des orangers qui s’évade des patios et des places ombragées où bruissent les fontaines. C’est flâner dans les petites rues de la Macarena, un des quartiers les plus vivants et colorés, se perdre dans le lacis du quartier de Santa Cruz, aussi appelé la juderia avec ses rues au noms typiques, rue de la Juderia, Callejon, del Agu, aux façades de maison blanchies à la chaux et aux patios débordants de fleurs. Sur la rive droite du Guadalquivir, face à la vieille ville, le quartier de Triana, l’ancien quartier gitan, le berceau du flamenco, reste le quartier où se laisser envoûter dans les tablaos. C’est aussi le quartier des céramistes et des azujelos à la couleur bleue traditionnelle.

Sur la calle Antillano Campos, la Ceramica Santa Ana, le musée de la céramique, est aménagé dans l’une des dernières fabriques de poterie où subsistent fours du XVIe siècle, puits d’eau et tour de potier. Tout autour, les boutiques de céramiques ne manquent pas où faire ses achats de souvenirs à rapporter dans ses bagages. Chaque matin, le Mercado de Triana, aux étals débordants de viande, poissons, fruits, légumes frais offre l’occasion de partager le quotidien des habitants. Le soir, il faut vagabonder dans la Calle Betis, longeant le Guadalquivir, s’attabler à une terrasse d’un bar ou d’un restaurant pour profiter de la vue sur la vieille ville, particulièrement éblouissante sous les lumières de la nuit. La vie nocturne prend tout son sens dans le quartier Almada, un quartier alternatif, sans cesse en pleine évolution. Ici est né le rock andalou, autant dire une musique inédite. Toutes les musiques y ont leur place, du jazz classique aux musiques multiculturelles des plus subversives.

Séville au fil du Guadalquivir sur un bateau solaire…
Le Guadalquivir est là, véritable colonne vertébrale de la cité. Seul fleuve navigable d’Espagne, principale voie maritime du trafic atlantique pendant près de 200 ans, il a joué un grand rôle à travers des siècles d’histoire, lors des sièges et des conquêtes… C’est même de Séville qu’est parti le premier tour du monde de Fernand de Magellan en 1519.

Aujourd’hui, des bateaux solaires parcourent le fleuve tranquillement, passant devant quelques beaux bâtiments de l’exposition universelle de 1992, sous le Puente Isabel II aussi nommé le Puente Triana, jusqu’à la Torre de Oro. Monument emblématique de la ville sur la rive gauche du fleuve, cette tour de défense d’origine arabe qui abritait de l’or accueille aujourd’hui le musée naval. Le Guadalquivir est aussi le terrain de jeu des sportifs pratiquant l’aviron ou le canoë-kayak. Voie douce d’accès à la ville, de plus en plus de visiteurs l’empruntent pour rejoindre Séville. Site web : www.guadaluxe.com

L’Aquarium invite à un voyage dans le monde, sur le thème de Ferdinand Magellan
A la descente du bateau, longer la rive du Guadalquivir jusqu’à l’Aquarium. La visite de l’aquarium n’est pas une activité incontournable, mais si vous en avez le temps et si vous voulez passer une ou deux heures au frais, c’est la bonne adresse. 7000 spécimens, dont 400 espèces de poissons et mammifères marins, dont deux requins taureaux, stars du lieu, évoluent dans une atmosphère en dehors du temps. La vie aquatique du Guadalquivir, de l’océan atlantique, du fleuve Amazone et de l’océan pacifique ou encore, le centre des bébés animaux de l’aquarium… le parcours est basé sur le voyage de Magellan, partit de Séville en expédition vers les îles aux épices. L’Aquarium propose une façon originale de le découvrir à travers des dîners gastronomiques organisés au cœur de l’aquarium, à proximité d’un bassin. Sur réservation.

Le quartier de Santa Cruz, l’ancien quartier juif, un concentré de monuments historiques…
C’est l’un des quartiers les plus authentiques, plein de charme, de couleurs, un quartier de ruelles étroites animées, de patios fleuris. Un quartier chargé d’histoire, un concentré des monuments les plus importants de la ville, la cathédrale, les archives des Indes, l’Alcazar, tous trois classés au Patrimoine de l’Unesco. Mais aussi, le quartier de bars à tapas typiques, un quartier en perpétuel effervescence en soirée, le week-end.

Au cœur du triangle d’or, sur la Plaza del Triunfo, dans le centre historique de Séville, la cathédrale de Santa Maria de la Sede, est l’une des plus grandes cathédrales catholiques du monde. Construite au XVe siècle à l’emplacement de la grande mosquée Almohade, elle occupe au centre-ville une position importante, tant par ses proportions gigantesques que par son importance dans le monde catholique. Elle est tout particulièrement célèbre pour la Giralda, l’ancien minaret hispano-mauresque de l’ancienne grande mosquée almohade. Elle abrite le monumental tombeau de Christophe Colomb et un imposant retable de 1500 figurines réalisées en bois de cèdre par des artistes flamands. Les connaisseurs iront à la recherche de deux tableaux de Murillo, peintre sévillan du Xe siècle. C’est le rendez-vous touristique par excellence, les calèches y attendent les visiteurs. Préférez la visite à pied du quartier pour son charme infini.

A deux pas de la cathédrale, l’Alcazar, ancienne forteresse omeyyade, chef d’œuvre mudéjar - mélange d’architecture islamique et chrétienne – et résidence des rois d’Espagne, est un véritable éblouissement pour le visiteur. Une succession de salles richement décorées, de jardins ombragés, de fontaines et de bassins. Une sorte de livre d’histoire à ciel ouvert, construit à partir de 844 par les omeyyades d’Espagne, modifié au cours de siècles par les Almohades. Lors de la reconquête, au XIIIe siècle, Alphone X, entreprend la construction d’un palais gothique, Pierre 1er au siècle suivant, y ajoute un palais de style mudejar, et finalement modifié par Charles Quint au XVIe, tous y ont laissé leur patte…


La cathédrale gothique sur une mosquée almohade
Au cœur du triangle d’or, sur la Plaza del Triunfo, dans le centre historique de Séville, la cathédrale de Santa Maria de la Sede, est l’une des plus grandes cathédrales catholiques du monde. Construite au XVe siècle à l’emplacement de la grande mosquée Almohade, elle occupe au centre-ville une position importante, tant par ses proportions gigantesques que par son importance dans le monde catholique. Elle est tout particulièrement célèbre pour la Giralda, l’ancien minaret hispano-mauresque de l’ancienne grande mosquée almohade. Elle abrite le monumental tombeau de Christophe Colomb et un imposant retable de 1500 figurines réalisées en bois de cèdre par des artistes flamands. Les connaisseurs iront à la recherche de deux tableaux de Murillo, peintre sévillan du Xe siècle. C’est le rendez-vous touristique par excellence, les calèches y attendent les visiteurs. Préférez la visite à pied du quartier pour son charme infini.

Incontournable Real Alcazar
A deux pas de la cathédrale, l’Alcazar, ancienne forteresse omeyyade, chef d’œuvre mudéjar - mélange d’architecture islamique et chrétienne – et résidence des rois d’Espagne, est un véritable éblouissement pour le visiteur. Une succession de salles richement décorées, de jardins ombragés, de fontaines et de bassins. Une sorte de livre d’histoire à ciel ouvert, construit à partir de 844 par les omeyyades d’Espagne, modifié au cours de siècles par les Almohades. Lors de la reconquête, au XIIIe siècle, Alphone X, entreprend la construction d’un palais gothique, Pierre 1er au siècle suivant, y ajoute un palais de style mudejar, et finalement modifié par Charles Quint au XVIe, tous y ont laissé leur patte…

Il y a tant à voir, mais on ne passe pas à côté de la magnifique coupole du salon des Ambassadeurs, salon de réception des hôtes de marque où furent célébrées les noces de Charles Quint et d’Isabelle du Portugal. On s’arrête dans le Patio de las Doncellas, la Cour des Demoiselles, ébloui par le grand Arc à Muquarnas et le bassin central, ligne d’eau au cœur d’une merveille mudejar, véritable dentelle architecturale. L’alcôve royale, la salle des rois catholiques offrent une débauche de stucs, d’azulejos, de mosaïques, de fontaines, de palais et de patios… On en prend plein les yeux !


Oasis de fraîcheur au centre-ville, très appréciables au moment des grosses chaleurs, les jardins réaménagés au cours des siècles offrent terrasses, bassins, fontaines enfouis au cœur une profusion verdoyante de palmiers, d’orangers, de bougainvilliers…

La semana Santa, la semaine sainte avant Pâques donne lieu à des processions magnifiques, remémorant le calvaire du christ sur la croix. Plus encore que dans le reste de l’Espagne, la semaine sainte est fêtée avec passion. De majestueux cortèges, statues religieuses, costumes traditionnels offrent un spectacle émouvant. La Feria de Abril, est l’une des fêtes les plus populaires de Séville, un rendez-vous incontournable pour les sévillans. Pendant une semaine, Séville ne vit que pour cette fête. Musique, flamenco, spectacles de chevaux, stands où se restaurer et boire enfièvrent le quartier de Los Remedios, près du Guadalquivir. Pour l’occasion, les sévillans portent les costumes andalous typiques, costumes campagnards pour les hommes, tenues de flamenco ou de gitane pour les femmes. On assiste au paseo de caballos, défilé de chevaux, on se presse dans les arènes de la Maestranza pour assister aux corridas. Un magistral feu d’artifice clôt la semaine.

En juin, durant le Corpus Christi, la Fête-Dieu, le 2e jeudi après la pentecôte, les festivités durent presque une semaine. Une messe est célébrée à la cathédrale d’où part une procession sans fin, parcourant à pas lents les petites rues du quartier de Santa Cruz, recouvertes de romarins et plantes aromatiques. Des tentures rouges ornent les balcons.

La Custodia, magnifique œuvre architecturale en argent composée par Juan de Arfe en 1578 et véritable trésor, est attendu avec impatience. C’est le clou de la procession.De nombreux pasos – chars - fabriqués au XVIIIe siècle, comme celui de San Isidoro, San Léandro, ceux de San Fernando, de Pedro Roldan, de l’immaculée conception et de l’Enfant Jésus, fabriqués au XVIIe siècle, sont de vraies œuvres d’art. Une foule colorée, recueillie, s’est installée pour l’occasion tout au long du parcours de la procession, des jeunes, des personnes âgées, des mères avec leurs enfants. Certains ont apporté leur siège - la procession dure plusieurs heures - d’autres ont réservé des chaises payantes, d’autres encore, des balcons, des terrasses avec vue sur le défilé.
Les fêtes sévillanes, des fêtes populaires…

La semana Santa, la semaine sainte avant Pâques donne lieu à des processions magnifiques, remémorant le calvaire du christ sur la croix. Plus encore que dans le reste de l’Espagne, la semaine sainte est fêtée avec passion. De majestueux cortèges, statues religieuses, costumes traditionnels offrent un spectacle émouvant. La Feria de Abril, est l’une des fêtes les plus populaires de Séville, un rendez-vous incontournable pour les sévillans. Pendant une semaine, Séville ne vit que pour cette fête. Musique, flamenco, spectacles de chevaux, stands où se restaurer et boire enfièvrent le quartier de Los Remedios, près du Guadalquivir. Pour l’occasion, les sévillans portent les costumes andalous typiques, costumes campagnards pour les hommes, tenues de flamenco ou de gitane pour les femmes. On assiste au paseo de caballos, défilé de chevaux, on se presse dans les arènes de la Maestranza pour assister aux corridas. Un magistral feu d’artifice clôt la semaine.

La procession du Corpus Christi à Séville, une fête locale dans le quartier de Santa Cruz
En juin, durant le Corpus Christi, la Fête-Dieu, le 2e jeudi après la pentecôte, les festivités durent presque une semaine. Une messe est célébrée à la cathédrale d’où part une procession sans fin, parcourant à pas lents les petites rues du quartier de Santa Cruz, recouvertes de romarins et plantes aromatiques. Des tentures rouges ornent les balcons.

La Custodia, magnifique œuvre architecturale en argent composée par Juan de Arfe en 1578 et véritable trésor, est attendu avec impatience. C’est le clou de la procession.De nombreux pasos – chars - fabriqués au XVIIIe siècle, comme celui de San Isidoro, San Léandro, ceux de San Fernando, de Pedro Roldan, de l’immaculée conception et de l’Enfant Jésus, fabriqués au XVIIe siècle, sont de vraies œuvres d’art. Une foule colorée, recueillie, s’est installée pour l’occasion tout au long du parcours de la procession, des jeunes, des personnes âgées, des mères avec leurs enfants. Certains ont apporté leur siège - la procession dure plusieurs heures - d’autres ont réservé des chaises payantes, d’autres encore, des balcons, des terrasses avec vue sur le défilé.
Beaucoup de sévillans participent au cortège et marchent d’un pas solennel. C’est aussi le moment, où l’on peut assister à un spectacle traditionnel qui remonte au XVe siècle, la danse et le chant des Seises devant le Santisimo. Mais il ne faut surtout pas manquer la veille, toutes les fenêtres, vitrines, balcons, ornés comme des autels tout illuminés qui font l’objet d’un concours. La ville revêt alors un aspect mystérieux et merveilleux, un peu magique, un spectacle en soi.

Ce palais, construit entre XVe et XVIe siècle, dans le quartier de Feria, et propriété des ducs de Alba, est la plus belle représentation qui soit des richesses de l’aristocratie. Enfoui dans un écrin de verdure, ce palais recèle un véritable trésor, une collection d’œuvres d’art, d’antiquités, au total 1 425 pièces, déclarées » Bien d’Intérêt Culturel », que la famille n’a pas le droit de céder, sans autorisation. On est ébloui par la profusion d’œuvres de l’école espagnole et italienne du XIXe et XXe siècle, de meubles, de bustes et bronzes, de toiles de maître, d’objets précieux – horloges, tapis, porcelaines… La visite de ce palais est aussi intéressante pour le lieu divin, les richesses du décor que pour l’illustre famille dont elle est la propriété et surtout pour une approche de sa dernière occupante. Site web : www.lasduenas.es

Dans chaque pièce, photos et portraits de la dernière et 18e duchesse de Alba, chef de la maison de Alba, personnage mondain et fantasque décorent murs et tables. Elle est partout et marque encore de sa présence imposante le palais. Connue pour son anticonformisme, celle dont le nom à rallonge est imprononçable, et nommée plus simplement Cayetana de Alba, disparue, en 2014 était l’aristocrate la plus titrée au monde cumulant 40 titres de noblesse. Tout au cours de sa vie, elle a défrayé la presse people. Son visage déformé par les 8 opérations esthétiques, ses mariages, dont le dernier 3 ans avant son décès avec un fonctionnaire, son cadet de 25 ans. Ce qui lui a valu le désaccord de ses 6 enfants, inquiets de perdre leur héritage estimé à 3,5 milliards d’euros ! Une histoire dans l’Histoire.

S’il est un édifice des plus surprenants à Séville, c’est bien cette sorte de champignon géant, dominant la ville de ses volutes aérées, un mirador unique, qui prend des couleurs la nuit. Conçu pas Jürgen Mayer, un architecte allemand, Metropol Parasol est constitué d’une armature gigantesque en bois, d’une hauteur de 28 m soutenue par six piliers. Après de nombreuses difficultés techniques et financières, un coût de plus de 100 millions d’euros, la structure a enfin été inaugurée après 6 ans de travaux. Il faut reconnaître qu’ils ne manquent pas d’allure ces setas – champignons- au cœur de la ville. Leur design est sensé rappeler les voûtes de la cathédrale de Séville et les ficus millénaires de la place Crito de Burgos. On se promène sur ses parasols, tout au long d’une parcours de 250 m, perché au-dessus de la ville. Le sous-sol abrite un musée archéologique exposant les vestiges des époques romaine et musulmane trouvés lors de la construction, un marché couvert a pris place au niveau de la rue Imagen, ainsi que des commerces et restaurants. Sur le toit du marché, la Plaza Mayor, accueille spectacles et expositions, bien à l’ombre des parasols. Un restaurant a investi la place au cœur de la structure. Site web : www.setasdesevilla.com

Manu Jara, ce français d’origine, installé en Espagne par amour, est un passionné de pâtisserie. Il n’y a qu’à l’écouter parler de son métier comme d’un art, pour être pris d’une envie d’en savoir plus. Après un très beau parcours dans des établissements de renom, en France ou en Espagne, il a ouvert 3 établissements à Séville. Le premier établissement, la, Dulceria Manu Jara dans le quartier de Triana, puis celui de Bocasu suivant un nouveau concept et la Dulceria del Centro au Corté Inglés, sur la Plaza de Duque. Toujours en quête d’innovations, il crée un nouveau concept de « Tapas sucrées » pour lesquelles il s’attache à utiliser des matières premières de grande qualité. En 2017, il est classé 4e des meilleures pâtisseries d’Espagne. Il a aussi à cœur de partager son savoir en tant que conférencier et enseignant dans deux écoles hôtelières de Séville, où les étudiants apprennent les secrets du métier, comme celui de savoir-faire du bon chocolat…

Le Palacio de las Duenas, la Casa de Alba, un bijou architectural au cœur de jardins luxuriants et de patios…
Ce palais, construit entre XVe et XVIe siècle, dans le quartier de Feria, et propriété des ducs de Alba, est la plus belle représentation qui soit des richesses de l’aristocratie. Enfoui dans un écrin de verdure, ce palais recèle un véritable trésor, une collection d’œuvres d’art, d’antiquités, au total 1 425 pièces, déclarées » Bien d’Intérêt Culturel », que la famille n’a pas le droit de céder, sans autorisation. On est ébloui par la profusion d’œuvres de l’école espagnole et italienne du XIXe et XXe siècle, de meubles, de bustes et bronzes, de toiles de maître, d’objets précieux – horloges, tapis, porcelaines… La visite de ce palais est aussi intéressante pour le lieu divin, les richesses du décor que pour l’illustre famille dont elle est la propriété et surtout pour une approche de sa dernière occupante. Site web : www.lasduenas.es

L’image de la duchesse de Alba hante les murs
Dans chaque pièce, photos et portraits de la dernière et 18e duchesse de Alba, chef de la maison de Alba, personnage mondain et fantasque décorent murs et tables. Elle est partout et marque encore de sa présence imposante le palais. Connue pour son anticonformisme, celle dont le nom à rallonge est imprononçable, et nommée plus simplement Cayetana de Alba, disparue, en 2014 était l’aristocrate la plus titrée au monde cumulant 40 titres de noblesse. Tout au cours de sa vie, elle a défrayé la presse people. Son visage déformé par les 8 opérations esthétiques, ses mariages, dont le dernier 3 ans avant son décès avec un fonctionnaire, son cadet de 25 ans. Ce qui lui a valu le désaccord de ses 6 enfants, inquiets de perdre leur héritage estimé à 3,5 milliards d’euros ! Une histoire dans l’Histoire.

Las Setas de Séville sur la place de la Encarnacion, l’ancienne place du marché
S’il est un édifice des plus surprenants à Séville, c’est bien cette sorte de champignon géant, dominant la ville de ses volutes aérées, un mirador unique, qui prend des couleurs la nuit. Conçu pas Jürgen Mayer, un architecte allemand, Metropol Parasol est constitué d’une armature gigantesque en bois, d’une hauteur de 28 m soutenue par six piliers. Après de nombreuses difficultés techniques et financières, un coût de plus de 100 millions d’euros, la structure a enfin été inaugurée après 6 ans de travaux. Il faut reconnaître qu’ils ne manquent pas d’allure ces setas – champignons- au cœur de la ville. Leur design est sensé rappeler les voûtes de la cathédrale de Séville et les ficus millénaires de la place Crito de Burgos. On se promène sur ses parasols, tout au long d’une parcours de 250 m, perché au-dessus de la ville. Le sous-sol abrite un musée archéologique exposant les vestiges des époques romaine et musulmane trouvés lors de la construction, un marché couvert a pris place au niveau de la rue Imagen, ainsi que des commerces et restaurants. Sur le toit du marché, la Plaza Mayor, accueille spectacles et expositions, bien à l’ombre des parasols. Un restaurant a investi la place au cœur de la structure. Site web : www.setasdesevilla.com
A la recherche des bonnes adresses à Séville…

La Dulceria Manu Jara
Manu Jara, ce français d’origine, installé en Espagne par amour, est un passionné de pâtisserie. Il n’y a qu’à l’écouter parler de son métier comme d’un art, pour être pris d’une envie d’en savoir plus. Après un très beau parcours dans des établissements de renom, en France ou en Espagne, il a ouvert 3 établissements à Séville. Le premier établissement, la, Dulceria Manu Jara dans le quartier de Triana, puis celui de Bocasu suivant un nouveau concept et la Dulceria del Centro au Corté Inglés, sur la Plaza de Duque. Toujours en quête d’innovations, il crée un nouveau concept de « Tapas sucrées » pour lesquelles il s’attache à utiliser des matières premières de grande qualité. En 2017, il est classé 4e des meilleures pâtisseries d’Espagne. Il a aussi à cœur de partager son savoir en tant que conférencier et enseignant dans deux écoles hôtelières de Séville, où les étudiants apprennent les secrets du métier, comme celui de savoir-faire du bon chocolat…
Manu Jara est toujours à la recherche de perfection, de contrôle de la technique et de la qualité des matières premières et de créativité.. La Marqueta aux pistaches et cerises, le mille-feuille aux agrumes sont des créations très appréciées. Les pains sont élaborés avec des farines sans additifs, des blés sélectionnés, des levures artisanales. Dans son atelier de la Dulceria à Triana, on peut assister et participer, à la demande, à la confection de pâtisseries délicieuses de légèreté, d’équilibre, de saveurs, à la présentation innovante. Une expérience unique à ne pas manquer. On peut également y acheter du kombucha artisanal. Site web : www.manujara.com

Cette boutique et surtout ses galettes croustillantes sucrées, à l’huile d’olive sont une véritable institution à Séville, un produit aux profondes racines andalouses. L’histoire commence en 1910, Inés Rosales, une veuve dans le besoin, a l’idée de vendre des Tortas de Aceite, des galettes à base d’huile d’olive qui sont cuisinées depuis longtemps dans sa famille, au carrefour des chemins, et dans la gare ferroviaire. Très vite, c’est un vrai succès. Les voyageurs achètent les tortas pour les rapporter à la maison.

Biscuiterie Ines Rosales et les tortas à l’huile d’olive, mondialement connues
Cette boutique et surtout ses galettes croustillantes sucrées, à l’huile d’olive sont une véritable institution à Séville, un produit aux profondes racines andalouses. L’histoire commence en 1910, Inés Rosales, une veuve dans le besoin, a l’idée de vendre des Tortas de Aceite, des galettes à base d’huile d’olive qui sont cuisinées depuis longtemps dans sa famille, au carrefour des chemins, et dans la gare ferroviaire. Très vite, c’est un vrai succès. Les voyageurs achètent les tortas pour les rapporter à la maison.
Elle engage alors deux autres veuves pour l’aider, puis d’autres car les tortas, légères, faciles à transporter se vendent au-delà de la région, de l’Espagne… Aujourd’hui, elles sont exportées dans 30 pays. Elles accompagnent le goûter des enfants, le café ou le thé… Fabriquées dans une usine à 50 km de Séville, les ouvrières façonnent toujours la pâte à la main pour obtenir des galettes au diamètre idéal et elles sont toujours emballées dans un papier sulfurisé, estampillé du slogan d’origine, « Las Legitimas y Acreditadas Tortas de Aceite » connu par des générations d’espagnols. Maintenant, il en existe plusieurs variétés, à l’orange, au citron, aux amandes, à la cannelle, sans sucre et bio. Dernières innovations, les tortas salées pour l’apéro. Site web : www.inesrosales.com


La boutique Lina 60
Dans le quartier Alfalfa et ses petites rues où se jouxtent les boutiques d’objets religieux, de robes de flamenco et d’accessoires, de chaussures de danse, de bijoux, Lina 60, créée en 1960 est la boutique de référence de la ville. Fréquentée par des personnalités, comme la duchesse de Alba, Jacky Kennedy, Grâce de Monaco, c’est une boutique mythique, où trouver la robe parfaite pour la feria, la deuxième semaine après la semaine sainte, le pèlerinage de la vierge du Rosaire, et tous les accessoires qui accompagnent la tenue, mantilles, peignes, châles… Il faut savoir que ces robes ont évolué au cours des années et suivent la mode, qu’elles représentent un véritable investissement pour les femmes qui se veulent au goût du jour. Parfois, la robe de flamenco représente la robe d’une vie. Site web : www.lina1960.com


Les mantillas, châles brodés de Juan Foronda
Dans le quartier de Santa Cruz, cet artisan est installé dans une ancienne maison, calle Argote de Molina depuis 1923, à proximité du musée de la danse flamenco. On y trouve de magnifiques châles brodés à la main en soie, ornés de longues franges soyeuses, dans une trentaine de couleurs, aussi beaux à l’envers qu’à l’endroit, de tailles différentes, pouvant atteindre 8 000 € pour des châles aux motifs ivoires. Les châles brodés à la machine sont beaucoup plus abordables. Un régal pour les yeux, un peu moins pour la bourse. Site web : www.juanforonda.com

Créé par la danseuse de flamenco Cristina Hoyos, dans ce quartier historique, ce musée rend hommage au flamenco qui fait vibrer les sévillans depuis des siècles, une danse saccadée, rythmée et des chants profonds, la tragédie du flamenco touche l’âme. A travers 5 salles, est contée l’histoire de ses racines à nos jours, les costumes et leur évolution. Des œuvres d’art contemporaines sont installées dans l’espace d’expositions temporaires. On peut aussi assister à un spectacle de flamenco, réserver un cours de danse où apprendre le braceo, une technique des bras, les jeux de doigts, les claquettes, les rythmes…
On y apprend qu’au Ve siècle av.J.C. sous l’empire romain, il y avait des danseuses à Cadix, que la culture arabe a apporté la guitare et des chants proches des chants arabes. Le Xe siècle marque un tournant dans l’évolution du flamenco, lorsque les gitans apportent à Séville, les castagnettes, le mouvement des mains expressif. Lorsque plus tard, près de 3000 juifs sont contraints à la conversion, qu’ils perdent leur identité, ils se rencontrent dans des lieux secrets, à la campagne et chantent leur malheur. La culture du flamenco naît de la tragédie. Longtemps, les cultures se mélangent… Les gitans se livrent à une musique fusion, entre les flamands du nord et les arabes du sud.

Incontournable, le musée du flamenco dans le quartier de Santa Cruz
Créé par la danseuse de flamenco Cristina Hoyos, dans ce quartier historique, ce musée rend hommage au flamenco qui fait vibrer les sévillans depuis des siècles, une danse saccadée, rythmée et des chants profonds, la tragédie du flamenco touche l’âme. A travers 5 salles, est contée l’histoire de ses racines à nos jours, les costumes et leur évolution. Des œuvres d’art contemporaines sont installées dans l’espace d’expositions temporaires. On peut aussi assister à un spectacle de flamenco, réserver un cours de danse où apprendre le braceo, une technique des bras, les jeux de doigts, les claquettes, les rythmes…
L’histoire du flamenco
On y apprend qu’au Ve siècle av.J.C. sous l’empire romain, il y avait des danseuses à Cadix, que la culture arabe a apporté la guitare et des chants proches des chants arabes. Le Xe siècle marque un tournant dans l’évolution du flamenco, lorsque les gitans apportent à Séville, les castagnettes, le mouvement des mains expressif. Lorsque plus tard, près de 3000 juifs sont contraints à la conversion, qu’ils perdent leur identité, ils se rencontrent dans des lieux secrets, à la campagne et chantent leur malheur. La culture du flamenco naît de la tragédie. Longtemps, les cultures se mélangent… Les gitans se livrent à une musique fusion, entre les flamands du nord et les arabes du sud.
De nombreuses hypothèses sont avancées sur la formation du mot flamenco. Serait-ce 2 mots arabes « menkoub » déambuler, errer et Falah « paysan », paysan errant, une hypothèse toutefois réfutée… Au XXe siècle, le flamenco est réservé aux paysans, les riches s’en écartent. Il existe 72 rythmes différents, il se transmet de génération en génération et 70 % des chanteurs sont des gitans. Le flamenco est classé au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco depuis 2010. De nos jours, le flamenco est enseigné dans des écoles prestigieuses, des académies à Séville, Jerez, Grenade. Le cinéma s’en est emparé, Noces de sang de Carlos Saura et Antonio Gades, Carmen et l’Amour sorcier de Carlos Saura… On ne compte pas le nombre de chanteurs, danseurs, musiciens célèbres qui s’expriment à travers le flamenco. Site web : www.museodelbaileflamenco.com

C’est de Séville que commença le premier tour du monde de l’histoire de l’humanité. Le 10 août 1519, Ferdinand Magellan, navigateur portugais, est parti à la tête d’une expédition de 234 hommes et de cinq navires dont le but était d’atteindre les Indes et les îles Moluques en Indonésie, sur la route des épices. Il découvre un passage très au sud, le passage qui prendra son nom, le détroit de Magellan lui permettant d’atteindre les Philippines. Un voyage de 3 ans et demi qui lui coûta la vie, en 1521, tué aux Philippines lors d’un conflit avec des indigènes. Seul le Nao Victoria rentra au port avec seulement 18 survivants. Amarrée sur le Guadalquivir, à proximité de la Tour de l’Or, on peut visiter une réplique du Nao Victoria qui nous étonne par sa taille modeste et le peu de d’espace intérieur et l’Espace Premier Tour du Monde pour mieux comprendre le contexte historique et géographique de cette expédition.
Seebybike propose une visite à vélo autour de l’exposition universelle de 1992, dont il reste quelques beaux pavillons. 3 h de visite pour découvrir, monuments, quartiers, histoire et légendes, culture… Site web : www.seebybike.com
Se relaxer aux bains AIRE :
A quelques pas de la cathédrale, dans une petite rue du quartier de Santa Cruz, nommée Aire, ces bains arabes ont trouvé le cadre idéal dans un palais du XVIe siècle, construit sur des ruines romaines. Un lieu unique où règne une ambiance envoûtante, mystérieuse, baigné dans une lumière diffuse où flottent des arômes subtils et une musique douce. Un parcours de trois bains à températures différentes de 40° à 16°, tonifiants, un hammam authentique, des bains - de sel selon disponibilité, à jets, d’huiles essentielles - une salle de relaxation. Un circuit de 1 h ½ à compléter par une séance de massage de relaxation. Un moment divin de totale évasion. Site web : www.spasevilla.org
Restaurant Abades Triana
A faire aussi :

Visiter la réplique du bateau de Magellan, Noa Victoria
C’est de Séville que commença le premier tour du monde de l’histoire de l’humanité. Le 10 août 1519, Ferdinand Magellan, navigateur portugais, est parti à la tête d’une expédition de 234 hommes et de cinq navires dont le but était d’atteindre les Indes et les îles Moluques en Indonésie, sur la route des épices. Il découvre un passage très au sud, le passage qui prendra son nom, le détroit de Magellan lui permettant d’atteindre les Philippines. Un voyage de 3 ans et demi qui lui coûta la vie, en 1521, tué aux Philippines lors d’un conflit avec des indigènes. Seul le Nao Victoria rentra au port avec seulement 18 survivants. Amarrée sur le Guadalquivir, à proximité de la Tour de l’Or, on peut visiter une réplique du Nao Victoria qui nous étonne par sa taille modeste et le peu de d’espace intérieur et l’Espace Premier Tour du Monde pour mieux comprendre le contexte historique et géographique de cette expédition.
Visiter Séville à vélo :
Seebybike propose une visite à vélo autour de l’exposition universelle de 1992, dont il reste quelques beaux pavillons. 3 h de visite pour découvrir, monuments, quartiers, histoire et légendes, culture… Site web : www.seebybike.com
Se relaxer aux bains AIRE :
A quelques pas de la cathédrale, dans une petite rue du quartier de Santa Cruz, nommée Aire, ces bains arabes ont trouvé le cadre idéal dans un palais du XVIe siècle, construit sur des ruines romaines. Un lieu unique où règne une ambiance envoûtante, mystérieuse, baigné dans une lumière diffuse où flottent des arômes subtils et une musique douce. Un parcours de trois bains à températures différentes de 40° à 16°, tonifiants, un hammam authentique, des bains - de sel selon disponibilité, à jets, d’huiles essentielles - une salle de relaxation. Un circuit de 1 h ½ à compléter par une séance de massage de relaxation. Un moment divin de totale évasion. Site web : www.spasevilla.org
Notre carnet d’adresses :
Restaurant Abades Triana
On ne peut rêver mieux situé que ce restaurant sur la rue Betis, bordant le Guadaquivir, dans le barrio de Triana, avec une vue fabuleuse sur le fleuve et la Tour de l’Or. Un spectacle inoui, particulièrement le soir lorsque la ville est illuminée. Mais il n’y a pas que la vue qui est formidable. La cuisine andalouse avant-gardiste respecte les saveurs traditionnelles avec une touche innovante. Une belle carte et de très bons vins, sans oublier un service impeccable. Une très bonne adresse pour un dîner en amoureux. Site web : www.abadestriana.com
Casa Anibal, une belle expérience gastronomique
Dans une maison extraordinaire où on ne sait où poser le regard tellement il y a à voir d’objets d’art, de détails, de recoins, d’originalité, la cuisine espagnole aux accents méditerranéens et exotiques invite à une expérience culinaire très goûteuse. Gambas, poulpes, coquilles Saint-jacques, poissons et viandes sont toujours préparés avec une note imprévue très réussie. Une belle expérience culinaire dans un cadre convivial. Site web : www.casaanibalrestaurante.com
Restaurant casa Montalvan, rue Alfareria
A proximité du musée de la céramique, ce restaurant dispose à l’étage d’une belle salle lumineuse à la décoration contemporaine. Les produits de la mer, les beignets de crevettes, les croquettes, les viandes parfaitement cuisinées, tout y est délicieux, frais et bien présenté. Une bonne table. Calle Alfareria 21
Restaurant Casa Robles
L’histoire de ce restaurant commence il y a 60 ans par l’ouverture d’une petite cave par Pédro Rbobles, dans la rue Alvarez Quintero, à proximité de la cathédrale. où étaient vendus les vins de Villalba Aujourd’hui, Sous la houlette de Juan Robles, Casa Robles est devenue une référence de la cuisine sévillane et andalouse. La charcuterie de la sierra de Huelva, les viandes grillées à la braise, les produits de la mer sont de première qualité. On ne s’étonne pas d’y trouver une belle carte des vins, des crus « réserve » et de « grande réserve ». Site web : www.casarobles.es
Vols Paris/Séville : www.vueling.com
Consulter les sites web : www.spain.info.fr et www.visitasevilla.es
(Photos : Martine Delaloye et Office de Tourisme Espagne)
Y aller :
Vols Paris/Séville : www.vueling.com
Pour en savoir plus :
Consulter les sites web : www.spain.info.fr et www.visitasevilla.es
(Photos : Martine Delaloye et Office de Tourisme Espagne)
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