Turquie, week-end trépidant à Istanbul
On vient à Istanbul pour les mosquées, les fastes de Topkapi, une croisière sur le Bosphore. Et on est surpris de trouver une capitale moderne qui vit le jour et la nuit. Découverte...

Petit tour classique d'abord au cœur de la vieille ville qui concentre plus de 2000 ans d'histoire et où sont regroupés les plus célèbres joyaux architecturaux. L'ancienne basilique devenue mosquée voici six siècles, Sainte Sophie, "sagesse divine", avec sa coupole monumentale, ses murailles ventrues, ses moucharabieh de marbre usé. L'Histoire y est palpable et l'atmosphère envoûtante.
La Bleue et les autres...
Toujours dans le même périmètre, à trois pas de là, petite escapade sous terre, dans la fameuse citerne-basilique, surprenant palais englouti aux forêts de colonnes qui gardent les pieds dans l'eau. Enfin, pour décliner ses classiques, un (long) moment s'impose au cœur du célébrissime palais des mille et une nuits de Topkapi avec ses quatre cours, son sérail. Et revivre "en vrai les premières scènes du dernier James Bond "Skyfall"…

Du Bazar au Bosphore...
Un saut au grand bazar avec ses 4000 boutiques et ses 66 ruelles, avec ses débauches d'ors que l'on offre lors des mariages et des circoncisions, ... de tapis, d'épices et de tapis… Et c'est déjà l'heure de la balade sur le Bosphore, fleuve qui sépare les deux continents, trait d'union d'une mégalopole vibrionnante. Lieu de rêveries interrompues par le trafic incessant des petits bateaux, les "vapurs". Pendant près de deux heures, un verre de "çay" bien noir à la main, accompagné par des mouettes peu farouches, on découvre peu à peu les palais de marbre de Dolmabahce, ancienne résidence des sultans après 1856, le palais Beylerbeyi au pied du premier pont sur le Bosphore, les fameuses villas ottomanes "yalis" en bois peint, pour la plupart fort bien conservées.Il suffit de passer le pont...

Passer de l'Istanbul traditionnel à l'Istanbul moderne ne nécessite que de passer le pont Galata, tout près de la Nouvelle (sobre et belle) mosquée. Ici, la circulation automobile est, certes, dense, mais ce qui frappe, ce sont les dizaines, centaines mêmes de pêcheurs qui lancent sans cesse leurs lignes à l'eau sans s'emmêler et qui sortent touts sortes de petits -et gros- poissons qui feront leur ordinaire. A moins qu'un particulier n'achète la cargaison.
Ici et là, les petits métiers sont très présents dans les rues. Déjà, sur les autoroutes proches de la ville, nombre de petits marchands proposent -non sans succès- des bouteilles d'eau ou encore des chargeurs de téléphones chinois ou des fleurs coupées aux automobilistes. Dans Istanbul même, on n'échappera pas aux vendeurs de contrefaçons plus ou moins bien imitées -de la ceinture de marque à l'eau de toilette, du jean à la basket-, au marchand de marrons ou de maïs ou encore de sumit, une sorte de brioche en forme de bracelet recouverte de graines de sésames que mangent les Stambouliotes toute la journée.
Böreks, baklava…

Cette rue sans fin, devenue piétonne voici une dizaine d'années, ce sont les Champs-Elysées version orientale. De la place Taxim, où trône une martiale statue d'Ataturk et son état-major, jusqu'à Tünel, les Stambouliotes arpentent l'Istiklal jusque tard dans la nuit. A la recherche d'un café, d'une galerie, d'une boutique de créateurs, d'une discothèque, d'une librairie. Toutes les grandes marques sont au rendez-vous. Ainsi que les fast food, les Starbucks, et les kebabs (c'est bien le moins en Turquie !) aux vitrines gigantesques. De temps à autre, un cliquetis entêtant fait lever la tête : c'est le fameux tram débonnaire rouge et blanc, bondé, qui ne fait que ce petit trajet tout au long de la rue et qui demande le passage.
Des passages à découvrir...
De Galatasaraÿ à Pierre Loti...

Istanbul est une ville tellement gigantesque qu'il est toujours prudent de prévoir son itinéraire. C'est particulièrement vrai si, en bon Français, on souhaite aller à Eyüp, tout au bout de la Corne d'Or, au café Pierre Loti. Il faudra d'abord traverser un grand cimetière étagé en terrasses aux tombes envahies par les mauvaises herbes puis prendre un téléphérique avant de s'installer commodément, dehors, au milieu du café Pierre Loti et découvrir une vue époustouflante qui surplombe la Corne d'Or et l'embouchure de mer de Marmara. A l'intérieur du restaurant, des gravures un peu passées rappellent la belle mais tragique histoire du célèbre officier de marine français et d'Azyiadé, sa jolie maîtresse turque retenue dans un harem. Une autre histoire entre deux mondes…
Rejoignez Istanbul en bonne compagnie !
Pegasus Airlines offres des vols directs et réguliers vers Istanbul au départ de 5 aéroports français : Paris Orly (2 vols/jour), Lyon Saint-Exupéry (4 vols/semaine), Marseille Provence (4 vols /semaine), St Etienne Loire (3 vols /semaine – 5 en été), Nice Côte d’Azur (3 vols /semaine).
Ajoutez à cela : Bruxelles sud Charleroi (vol quotidien) avec navette directe depuis/vers Lille et Metz, Bâle-Mulhouse (2 vols/jour) et Genève (4 vols/semaine).
Les Prix à partir de : 69 EUR (ttc) - Repas à partir de : 6,50 EUR. 8kg bagage à main inclus / 20kg de bagage en soute (forfaits Essentials/Advantage/Extras) - 4 forfaits de vol (Basic, Essentials, Advantage, Extras) pour voyager selon ses besoins et ne payer que pour les services utiles à chaque passager.
Informations et réservations : www.flypgs.com/fr - tél. 01 70 70 07 37 - Appli mobile (disponible en anglais).
Pratique
Guides :
Compte-tenu de l'importance des choses à voir à Istanbul et de la taille de la ville, nous recommandons de rajouter au moins un, voire deux jours à votre week-end pour profiter au mieux du séjour.
Décalage horaire :
Change :
La visite des mosquées est toujours gratuite (mais pas Sainte- Sophie qui est un musée). Marchandage recommandé, notamment au grand bazar (qui est fermé le dimanche). Certains restaurants proposent des alcools et du vin.
Achats :
Pour en savoir plus
Infos : Office du tourisme de Turquie : 102 avenue des Champs-Elysées 75008 Paris, tél. +33 (0)1 45 62 78 68.