De Berlin à Prague, les dix escales d’une croisière de rêve sur l’Elbe
le 27/08/2018
A bord de l’Elbe Princesse II, dernier né de la flotte de CroisiEurope, un voyage d’exception entre l’Allemagne et les République Tchèque au cœur de l’histoire, de l’art, de la culture et de la gastronomie. Découverte…

Par Martine Delaloye
Les deux points forts de la croisière, sont sans nul doute, au départ Berlin, la capitale symbolique et cosmopolite de l’Allemagne et à l’arrivée, Prague, la ville dorée, romantique capitale de la République Tchèque. Deux villes au patrimoine si riche qu’à elles deux, elles comblent le passionné d’Histoire le plus gourmand. Si ce n’est que cette croisière a encore plus à offrir au visiteur curieux. Postdam, Magdebourg, Wittenberg, Meissen, Dresde... s’égrènent tout au long de l’Elbe, diverses et riches d’un patrimoine unique.

Berlin, cosmopolite, effervescente, et contrastée…
La croisière part du lac de Tegel à quelques encablures de Berlin. Etonnante, par son étendue - huit fois Paris - par la diversité de ses quartiers - historiques, branchés ou bucoliques - et surtout par son ambiance en continuelle effervescence, la capitale de l’Allemagne accueille chaque année près de 15 millions de visiteurs, venus du monde entier. L’excursion prévoit 4 h de visite guidée, principalement en autocar, mais pour vivre la ville et ses multiples facettes, passer deux ou trois jours supplémentaires à Berlin est souhaitable. Au programme, les monuments historiques incontournables et les sites emblématiques de la guerre froide.
Les incontournables de Berlin…
A commencer par la Porte de Brandebourg où se prendre en photo pour dire « j’y étais », un des monuments les plus emblématiques, symbole de l’unité retrouvée de l’Allemagne après la chute du mur, en quelque sorte, porte d’entrée du quartier dit « du Gouvernement » conduisant jusqu’au Reichtag et sa coupole de verre et au Bundestag. En ne manquant pas au passage, le mémorial de l’holocauste et les pavés gravés du nom de tous les camps de concentration. Au centre du Grosser Tiergarten s’élève la Colonne de la Victoire, l’Else d’or, symbole du militarisme prussien devenu celui de la communauté gay.

Sur Mühlenstrasse, les 1300 m rescapés du Mur de Berlin côté Est (East Side Gallery), offerts en 1990 à la créativité de 118 artistes internationaux pour faire oublier le mur de la honte, reste un lieu de mémoire émouvant, bien qu’il soit vraiment difficile de s’y arrêter. Une flambée de couleurs où les fresques saluent la liberté, comme cet homme qui enjambe le mur ou le célèbre baiser entre Erich Honecker et Léonid Brejnev, ou encore le Mont Fuji. Il serait question de le démolir pour livrer les espaces aux investisseurs immobiliers. Souhaitons qu’un pan si important de l’histoire ne disparaisse pas…

Un des lieux les plus émouvants, Checkpoint Charlie, sur la Friedrichstrasse, ex point de passage entre les zones russes et américaines, où les touristes se font photographier avec les faux militaires américains. Coté Berlin Est, les quartiers de l’ex RDA, reconnaissables par leurs allées extra-larges, autrefois théâtre de défilés militaires impressionnants, bordées d’immeubles austères et massifs où logeaient les membres du Parti, sont investis par les étudiants pour leurs loyers raisonnables. Un coup de jeune sur ces constructions peu attrayantes. Des quartiers désormais très convoités par les investisseurs immobiliers. Il semble qu’un vent de nostalgie souffle sur la ville qui se replonge dans son passé et les lieux restés en l’état.
Sur Stalinallee, par exemple, le Kino International, pur jus RDA, est le centre des événements internationaux comme la Fashion Week, la Berniale, festival du film international… Le Café Sibylle, où rien n’a changé, attire une clientèle très hype, qui affiche la mélancolie d’une époque désormais parée de romantisme. Sur Unter den Liden, vaste et longue avenue bordée de nombreux bâtiments historiques, de musées et de boutiques où faire du shopping, un peu les Champs Elysées locaux, les Trabans, ces petites voitures très basiques, typiques de la RDA, reprennent du service et transportent les touristes.

Potsdamer Platz, curiosité s’il en est, ex no man’sland, est devenue après 1989, le terrain de jeux des architectes les plus réputés. Richard Rogers, Rafael Moneo, Renzo Piano ou Arata Isozaki... se sont laissé aller aux créations les plus folles. Buildings, réalisations extravagantes, comme la Philharmonie et son toit doré à la géométrie improbable, le Sony-Center et son musée du cinéma, la Kaisersaal, salle impériale vestige du Grand Hôtel Esplanade, ou encore le cinéma IMAX, qui propulsent Berlin dans l’ère contemporaine.
A un moment ou à un autre, le visiteur se retrouve sur l’Alexanderplatz, dite « l’Alex », au cœur de Mitte. Grand centre d’activités avec ces centres commerciaux, cette immense esplanade, bordée de constructions hétéroclites, sans unité et sans beauté, reliques du socialisme, est un point de rendez-vous stratégique au cœur de la ville. Plateforme grouillante d’une foule cosmopolite, carrefour des transports en commun, elle est dominée par la Fernsehturm, la tour de la télévision et ses 368 m de hauteur fait office de point de repère bien utile et autre emblème très graphique de Berlin.
Berlin la ville qui ne dort jamais…
Berlin ne serait pas Berlin sans sa vie nocturne, rendez-vous des jets-setters et clubbers qui envahissent bars et pubs, dance floors, perchés sur les toits des immeubles, des hôtels, nichés dans les friches, les usines désaffectées, paradis des soirées électro, rock… Mais pour les Berlinois, les Biergärten traditionnels restent tout de même le rendez-vous incontournable. A fréquenter en soirée, sans limite, Berlin n’a pas d’heure officielle de fermeture.
Kreuzberg quartier alternatif, Firedrichschain Scheunenviertel…
La ville est très étendue, mieux vaut utiliser les transports en commun, les trains urbains, le tramway, les autobus. Les possibilités sont multiples. Toutefois aux heures de pointe, le métro berlinois n’a rien à envier à celui de Paris !
Au cœur du voyage, Postdam, Magdebourg, Wittenberg, Meissen, Dresde… chaque jour une ville, une visite…
Postdam est restée dans les mémoires pour la conférence qui s’y est tenue en 1945, au Château de Cecilienhof, où le sort des nations ennemies a été fixé par les alliés. L’escale de Magdebourg ne manque pas d’intérêt. Là y fut édifiée la première cathédrale gothique sur le sol allemand et aussi, la Citadelle Verte. Une étonnante cité d’habitation inaugurée en 2005, fruit de l’imagination de Friedric Hundertwasser, autrichien d’origine, qui haïssait les lignes droites. Une cité bobo avant l’heure, pas verte du tout, mais rose bonbon ! Une architecture qui n’est pas sans rappeler les exubérances de Gaudy.

Wittenberg, la ville de Luther, frère augustin, théologien, professeur d’université, initiateur du protestantisme. Une étape passionnante qui marque un tournant de l’histoire de l’humanité, dont les monuments commémoratifs sont classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Meissen, perchée sur son rocher surplombant l’Elbe, la ville est mondialement connue pour « la porcelaine de Meissen », première porcelaine produite en Europe. Une cité pleine de charme où les ruelles médiévales conduisent jusqu’au château Albrechtsburg et à la manufacture qu’il faut visiter.
Au cœur de la Saxe, Dresde, ville très dynamique, au statut de ville indépendante, occupe une place stratégique au centre économique de l’Europe centrale. Presque entièrement reconstruite après la guerre, son architecture lui vaut d’être nommée La Florence de l’Elbe. Un festival de monuments baroques, romantiques à souhait. Le Zwinger, joyau baroque, vaste esplanade de jardins et fontaines, entourée de galeries et de pavillons abritant trois musées, dont la galerie de peinture des maîtres anciens.
La Frauenkirche, l’église Notre-Dame, célèbre pour son dôme immense, le château de la Résidence et ses collections nationales, Semperoper, l’opéra, l’Eglise Sainte-Croix où il faut grimper jusqu’au clocher pour la vue splendide sur la ville. Le cortège des Princes, mosaïque monumentale, imparable site comme la terrasse de Brühl, appelée par Goethe « le balcon de l’Europe ». Un régal de retrouver toute cette beauté après les méfaits de la guerre.

Après Dresde, le paysage change et prend de la hauteur. Les plateaux gréseux de la « Suisse saxonne », toujours en territoire allemand, reliefs montagneux spectaculaires offrent un havre d’air pur, parcouru de sentiers de randonnées, de VTT en été, ou de pistes de sports de neige en hiver.
Dominant ces reliefs, la Forteresse de Königstein, magistrale vigie de l’Elbe et des alentours, construction du XVIème siècle, constitue un parfait promontoire sur les Monts Métallifères jusqu’aux contreforts de la Bohême. Un ascenseur grimpe jusqu’au château, mais la montée peut se faire aussi à pied sans difficulté. Ou en varappe, mais là, il faudra redescendre par le même chemin pour payer votre billet d’accès !

Après Dresde, le paysage change et prend de la hauteur. Les plateaux gréseux de la « Suisse saxonne », toujours en territoire allemand, reliefs montagneux spectaculaires offrent un havre d’air pur, parcouru de sentiers de randonnées, de VTT en été, ou de pistes de sports de neige en hiver.
Dominant ces reliefs, la Forteresse de Königstein, magistrale vigie de l’Elbe et des alentours, construction du XVIème siècle, constitue un parfait promontoire sur les Monts Métallifères jusqu’aux contreforts de la Bohême. Un ascenseur grimpe jusqu’au château, mais la montée peut se faire aussi à pied sans difficulté. Ou en varappe, mais là, il faudra redescendre par le même chemin pour payer votre billet d’accès !

Dernière escale, Prague, un concentré d’histoire et de beauté…
Le bateau amarré au pied de la Vieille Ville permet une visite à pied du cœur historique. La capitale de la République tchèque et de la Bohême, la ville aux mille tours et mille clochers, est une explosion architecturale. Miraculeusement échappée aux destructions de la Seconde Guerre Mondiale, tous les styles s’y retrouvent de l’art préroman, roman, gothique, baroque, rococo, à l’art nouveau et au cubisme.
Il est vrai que le visiteur ne sait où donner de la tête et se laisse aller à une sorte d’exaltation romantique aux terrasses des cafés bordant le Vltava, la Moldau en allemand, alors que la musique de Mozart ou de Dvorak hante les rues. La ville oublie les années noires du stalinisme et revit, bien ancrée au cœur de l’Europe centrale, où elle tient son rôle de cité moderne. La ville n’échappe pas aux nombreux bazars de souvenirs d’un goût contestable, d’où émergent quelques boutiques d’artisanat de qualité.

Il y a tant de visiteurs, qu’il est recommandé de se lever dès potron minet pour traverser et photographier en toute tranquillité l’incontournable Pont Saint-Charles et sa haie d’honneur de sculptures. L’édifice gothique qui relie la Vieille-ville au quartier de Mala Strana sort alors des brumes dans une magie dorée.
De là, on dérive doucement dans les ruelles colorées où chaque détail d’architecture attrape le regard, jusqu’à la place de la Vieille-Ville lieu de rendez-vous, encadrée de monuments magistraux, comme l’Hôtel de Ville du XIVe siècle, l’Horloge astronomique, la Maison à la Cloche de Pierre ou le Palais rose Goltz-Kinsky. La très chic Rue de Paris et ses enseignes de marques rejoint le quartier juif Josefov et les ruelles de l’ancien ghetto. Il vous faudra vous munir d’un pass pour la visite des synagogues et du cimetière juif, hanté par la légende du Golem. L’église Saint-Nicolas, l’église Saint-Thomas, la place Maltézské que Milos Forman a filmé dans Amadeus, autant de délires baroques qui de palais en musées, conduisent au Château Royal, perché sur la colline.
L’histoire de Prague débute au IXe siècle, avec la construction de cette forteresse, résidence des rois de Bohême, actuelle résidence du Président de la République tchèque. La basilique, palais, couvents, basilique, tours, la visite peut prendre une journée. Et cela bien accompagné par la foule. Mieux vaut y aller de bonne heure et encore… La cathédrale Saint-Guy est un repaire de joyaux, galerie renaissance, magnifique mosaïque vénitienne, tombe de Saint Venceslas, saint patron de Bohême, tombeau baroque en argent massif…
La descente du château par les ruelles pavées moyenâgeuses emprunte la Ruelle d’Or bordée de petites maisons colorées anciennement occupées par des orfèvres, où se sont installées des boutiques d’artisanat plutôt de qualité. Des remparts, la vue sur les dômes, les clochers, les toits de la ville est époustouflante. Une fin de croisière en apothéose !
Le château de Prague, une ville dans la ville…
L’histoire de Prague débute au IXe siècle, avec la construction de cette forteresse, résidence des rois de Bohême, actuelle résidence du Président de la République tchèque. La basilique, palais, couvents, basilique, tours, la visite peut prendre une journée. Et cela bien accompagné par la foule. Mieux vaut y aller de bonne heure et encore… La cathédrale Saint-Guy est un repaire de joyaux, galerie renaissance, magnifique mosaïque vénitienne, tombe de Saint Venceslas, saint patron de Bohême, tombeau baroque en argent massif…
La descente du château par les ruelles pavées moyenâgeuses emprunte la Ruelle d’Or bordée de petites maisons colorées anciennement occupées par des orfèvres, où se sont installées des boutiques d’artisanat plutôt de qualité. Des remparts, la vue sur les dômes, les clochers, les toits de la ville est époustouflante. Une fin de croisière en apothéose !

CroisiEurope, l’expérience au service de la technologie et du confort contemporain
Fondée par Gérard Schmitter, strasbourgeois d’origine, CroisiEurope parcourt depuis plus de 40 ans les plus beaux canaux et fleuves d’Europe et du monde jusqu’aux confins de l’Afrique Australe, de l’Asie et des Amériques.
Une flotte exceptionnelle de plus de 50 bateaux, bénéficiant de toutes les améliorations qu’apporte l’expérience. Et le tout-inclus qui offre à tout moment de la journée, l’eau, le café, les jus de fruits, la bière et le vin à discrétion, un atout majeur.
Un savoir-faire qui se transmet depuis 3 générations, intégrant tous les métiers de la croisière au service du passager-roi. De l’équipage qui met un point d’honneur à parler français, à la gastronomie qui est un des points forts de CroisiEurope, au confort savamment optimisé, à l’ambiance conviviale, jusqu’à la taille des bateaux à dimension humaine, tout est pensé pour le bien-être du voyageur. Un plus pour l’Elbe Princesse II, dernier né de l’armada CroisiEurope, bijou de technologie et de confort contemporain, il peut naviguer en toute sécurté sur un fleuve présentant un faible tirant d’eau, grâce à son fond plat et à ces deux roues à aube d’un diamètre de 4,60 m, une exclusivité CroisiEurope. Bon pour l’embarquement !
Formalités : carte d’identité ou passeport.
Monnaie : l’Euro en Allemagne, la couronne tchèque en République Tchèque. 1 € = 25 CZK. Distributeurs partout.
Prises électriques : comme en France.
A prévoir : des pièces de 0,50 centimes d’Euro pour les toilettes payantes partout en Allemagne, donc impeccablement propres ! De bonnes chaussures de marche pour les excursions.
Les tarifs : A partir de 1 799 € en pension complète. Suppléments pont supérieur ou cabine individuelle, transferts aéroport.
- Forfait « toutes excursions » prévu. A réserver de préférence avant le départ pour bénéficier d’un meilleur prix - Assurance assistance/rapatriement et taxes portuaires comprises - Vol de Paris, Bâle/Mulhouse : à partir de 70 € (voir conditions).
Consulter le site web : www.croisieurope.com
Autres sites utiles : www.visitberlin.fr - www.czechtourism.com
(Photos : Martine Delaloye et CroisiEurope).
Pratique :
Formalités : carte d’identité ou passeport.
Monnaie : l’Euro en Allemagne, la couronne tchèque en République Tchèque. 1 € = 25 CZK. Distributeurs partout.
Prises électriques : comme en France.
A prévoir : des pièces de 0,50 centimes d’Euro pour les toilettes payantes partout en Allemagne, donc impeccablement propres ! De bonnes chaussures de marche pour les excursions.
Les tarifs : A partir de 1 799 € en pension complète. Suppléments pont supérieur ou cabine individuelle, transferts aéroport.
- Forfait « toutes excursions » prévu. A réserver de préférence avant le départ pour bénéficier d’un meilleur prix - Assurance assistance/rapatriement et taxes portuaires comprises - Vol de Paris, Bâle/Mulhouse : à partir de 70 € (voir conditions).
Pour en savoir plus :
Consulter le site web : www.croisieurope.com
Autres sites utiles : www.visitberlin.fr - www.czechtourism.com
(Photos : Martine Delaloye et CroisiEurope).
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