Cap sur les îles grecques à bord du Costa Luminosa

17 décembre 20236 Min(s) de lecture124 Vues

Vivez une parenthèse de rêve à bord du Costa Luminosa où l’art de vivre italien est au rendez-vous et cap sur la Grèce et la Croatie pour des escales culturelles. Découverte…

Quel bonheur d’embarquer sous le soleil à Venise pour débuter sa croisière à bord du Costa Luminosa. D’emblée, ce paquebot se distingue par son design sobre et convivial des salles communes. Le croisiériste est salué, à son arrivée, par la monumentale sculpture « Femme allongée 2004 » de Fernando Botero brillant sous les rayons de soleil qui traversent la verrière de l’imposant atrium. Quelques chiffres, le navire compte 1 504 cabines dont 91 au sein de l’espace bien-être, 521 avec balcon privé et 58 Suites avec balcon privé sans oublier 12 Suites au sein de l’espace bien-être. Les architectes d’intérieur ont particulièrement recherché le confort en dessinant des cabines spacieuses douche.

On largue les amarres…

Les ponts et les espaces communs abritent des chefs d’oeuvre et des productions d’artistes en pleine ascension, venant apporter la dernière touche aux matériaux précieux. On apprécie la transparence du cristal aux mille reflets des lustres en verre de Murano, des tissus irisés du mobilier. Tous les passagers prennent possession de leur douillette cabine avec vue extérieure et balcon… et sont fins prêts à sillonner la mer Adriatique et la Méditerranée pour un périple de quelques milles… Une fois installé, en soirée le Costa Luminosa largue les amarres… quel spectacle ! Depuis les ponts, on domine Venise qui semble être devenue une cité miniature… Venise, une destination à part, fascinante, vibrante, riche en histoire et culture… un passage par la lagune et l’on vogue déjà en mer Adriatique.

C’est parti pour une journée une nuit en mer… cela permet de découvrir les restaurants du paquebot – Le Club Luminosa (dédié aux suites), le Restaurant Samsara, les nombreux bars dont le Bar Café & Chocolat mais aussi pour les amateurs de décontraction l’espace bien-être -sauna, hammam, solarium- , les 3 piscines, dont une située sous une verrière amovible, le terrain multi-sports, le parcours de footing en plein air et le parcours de skate. Puis vient la première escale Trieste… nichée dans le golfe de l’Adriatique, secouée régulièrement par la violente bora, sa fortune s’est bâtie sur un commerce maritime florissant. Ici, on demande : « un capo in b !” , c’est ainsi que les Triestins commandent leur petit noir au comptoir. Ajoutons que Illy, la célèbre marque italienne est née précisément à Trieste. Aux cafés historiques Tommaseo, le plus ancien (1830) et San Marco, le client déguste la précieuse boisson sur des tables de marbre dans un décor de miroirs, de stucs et de boiseries, qui n’est pas sans rappeler le lustre des cafés de Vienne.

Une croisière conviviale et stylée…

De retour à bord en fin de matinée, on prend plaisir à arpenter les coursives ouvertes sur la mer. Les croisiéristes sont invités à participer à des quizz, à contempler la mer, à se faire dorloter au Spa… Certains se prélassent dans les salons autour d’un verre, d’autres se retrouvent dans l’atrium, au cinéma 4D, au simulateur automobile de Grand Prix, au simulateur de golf avec aire de putting green, à la bibliothèque, dans les boutiques, à l’espace jeux vidéo… Pour ceux qui voyagent en famille, la compagnie Costa a pensé à eux. En effet, une équipe d’animateurs propose aux enfants un espace dédié. En prenant un peu de hauteur, en rejoignant le pont 10, place à la décontraction ou à une séance de farniente près de l’une des piscines et bains bouillonnants.

Le lendemain matin, le Costa Luminosa accoste à Corfou-ville, -surmontée par deux forteresses-, classée au patrimoine mondial par l’Unesco. Dernier rempart de la chrétienté, l’île de Corfou, recouverte de forêts, de plaines fertiles, de montagnes, ne fut jamais prise par les Ottomans. Possession vénitienne, département français (sous Napoléon), protectorat anglais, résidence estivale du Kaiser prussien, Corfou est un melting-pot incroyable. Quand vient l’heure du dîner, les passagers se retrouvent au sein de la salle à manger “Taurus” située sur deux niveaux à l’arrière du navire (proposant deux services pour le dîner). Elle offre en prime une vue panoramique sur la mer. Un personnel attentif mais en rien guindé veille discrètement au bon déroulement du service. Ici, on partage le meilleur de l’Italie en célébrant le patrimoine culinaire régional italien élaborés en collaboration avec l’université des sciences gastronomiques de Pollenzo. Place à des incontournables de la gastronomie italienne et des partenariats riches en saveurs. Durant la croisière, moyennant un modeste supplément, un passage par le restaurant « Samsara » est presque obligé. Son cadre intimiste et raffiné, fait oublier le temps du dîner que les passagers sont à bord d’un paquebot. On vit l’expérience d’un réel rendez-vous gastronomique. Non loin, les joueurs disposent d’un vaste casino et de bars.

Parfois, on ne sait plus “où donner de la tête” tant les spectacles, et animations sont nombreuses diverses et variées chaque jour pour satisfaire les attentes de la plupart des passagers. Mais il est vrai qu’il est difficile de participer à toutes les activités mentionnées dans le Journal de bord… il faut faire des choix !

Katakolon, Mykonos…

Après une nuit de navigation, les passagers débarquent à Katakolon, petit village de pêche, du Péloponnèse occidental. Il s’agit de la porte d’entrée pour la visite du site d’Olympie qui se trouve au pied du mont Kronion. De nos jours, on célèbre avant tout pour les compétitions sportives qui s’y déroulaient, mais Olympie était d’abord, pour les anciens, un sanctuaire où les Jeux n’étaient qu’un des aspects du culte de Zeus.

Puis l’itinéraire nous plonge dans l’ambiance de l’île de Mykonos cosmopolite et touristique… La mise en place de “tenders” nous permet de rejoindre la terre ferme car le paquebot mouille à plus d’un kilomètre du rivage. De nombreux qualificatifs s’abattent sur l’île vedette des Cyclades et font parfois oublier qu’elle est avant tout l’une des plus belles et des plus typiques. L’architecture présente de petits bâtiments carrés d’un ou deux étages blanchis à la chaux avec des volets bleus. On croise encore un vieux pêcheur vendant son poisson sur le port, un pélican en goguette ou un paysan tirant un âne. Mykonos a su préserver son patrimoine naturel et historique malgré l’affluence touristique. De retour à bord, on trouve en cabine le journal de bord, il nous rappelle que la Soirée Blanche est prévue ce soir… après le dîner de gala. Comme l’ambiance est toujours festive, les passagers qui ont encore de l’énergie se retrouvent sur le terrain de basket-ball ou au sein de la salle de fitness panoramique située à l’avant du navire pour ne rien perdre des paysages qui défilent.

D’autres, se préparent à participer à la soirée de Gala dont le menu festif est préparé par le Chef conseil de la compagnie Bruno Barbieri. Un menu particulièrement bien pensé… le chef embarque nos papilles dans un formidable voyage culinaire. Il tient compte des différentes cultures et nationalités présentes à bord. Les passagers, qu’ils soient italiens ou internationaux, comprennent l’importance des matières premières et la manière dont elles sont travaillées.

Et Dubrovnik…

Le lendemain matin, la plupart des croisiéristes attendent avec une certaine impatience Dubrovnik. Le Costa Luminosa arrive à quai au petit jour alors qu’une légère brume enveloppe la cité. Mais très vite, le ciel se dégage et le paysage surprend… Que l’on découvre Dubrovnik pour la première fois ou que l’on y revienne, la beauté stupéfiante du Stradun, -la rue principale de la vieille ville-, suscite toujours la même émotion. Il est difficile d’imaginer que l’on puisse se lasser des rues en marbre et des édifices baroques. Si le bombardement de Dubrovnik en 1991 a bouleversé le monde entier, la “Perle de l’Adriatique”, a su ressusciter.

A chacun son rythme…

Lorsque l’on navigue à nouveau, chacun vit à son rythme… tandis que le navire semble glisser sur la mer… pour atteindre bientôt Venise (pour achever sa boucle), la dernière soirée à bord, est marquée par le divertissement « The Voice of the Sea » donné dans la magnifique salle de spectacle “Phoenix Théâtre”, lieu de tous les spectacles et revues. Les passagers sont invités à participer à des sessions spéciales de karaoké, qui font office de présélections pour le concours de The Voice of the Sea. Ensuite, les candidats peuvent s’entraîner, en répétant leurs morceaux avec les musiciens et les coaches “voix”, comme dans la célèbre émission TV. La nuit se poursuit, les uns dansent presque jusqu’au bout de la nuit, d’autres ont déjà le sommeil profond. La croisière va bientôt s’achever… sur le souvenir d’avoir fait des escales au sein de sites réputés pour leurs attraits historiques et culturels. Il faudra prochainement quitter à regret le navire qui a permis à tous de vivre une parenthèse de rêve !