Budapest, star de l’Europe centrale
le 03/09/2014
Budapest est une surdouée qui dispose d'un grand potentiel culturel, d'un climat tempéré et d'habitants charmants. Bref, une capitale européenne à visiter aux premiers beaux jours. Découverte…


par Emmanuel Gabey
Vingt ans après la chute du mur de Berlin, - le temps d'une génération - la Hongrie, "la baraque la plus joyeuse du camp socialiste", comme l'on disait alors, est de plain-pied dans l'union européenne. Au pays de Bartók, Lukacs, Liszt, Koestler ou encore Vasarely et Puskas, il y a longtemps que les deux entités de la capitale, Buda et Pest, ont appris à vivre ensemble. Elles forment aujourd'hui une grande ville peuplée de plus de deux millions d'habitants.
Une ville riante et agréable toute l'année, et particulièrement au printemps et en automne. Seule vraie difficulté : apprendre plus de deux ou trois mots en hongrois, langue que seuls au monde les habitants de ce pays parlent. Car, comme le disait un humoriste, "le hongrois ressemble au contenu d'un jeu de scrabble qui aurait été déversé sur le pays et qui serait resté figé dans le désordre"... Mais, heureusement, (presque) tout le monde comprend l'anglais !
De Buda à Pest…
Neuf ponts rapprochent, relient ces deux sœurs, dont le magnifique pont des Chaînes, le premier à avoir réuni les deux cités. Et l'on passe facilement, au gré des balades, de Buda la paisible (encore que…) à Pest la vibrionnante. Deux capitales pour le prix d'une : pas question de bouder son plaisir, d'autant que les lieux à découvrir ne manquent pas. Dans cette ville riche en témoignages du passé, les incontournables sont nombreux.

A Buda, la visite du Palais royal s'impose, avec son dédale de musées (galerie nationale et ses collections du Moyen Age), ainsi que la bibliothèque nationale, et le musée d'Histoire de Budapest. Sur ces hauteurs, on bénéficie d'un beau point de vue sur toute la ville. Ensuite, on peut gagner le Bastion (forteresse) des Pécheurs juste derrière l'église Mathias …
Et, bien sûr, au sommet des collines de Buda, le château où vivait la belle Sissi à jamais blottie dans le cœur des Magyars. Sans oublier, dans toute la capitale, de remarquables musées qu'il faut compter sur les doigts des deux mains.
A Pest, on déambule de la symbolique place des Héros, - où l'on retrouve les statues de rois et guerriers qui ont compté au fil des siècles dans la vie du pays- à la longue, très longue avenue Andrassy, les Champs-Élysées locaux, où les dernières boutiques à la mode tutoient d'extraordinaires et très nombreux cafés, et des restaurants qui ne le sont pas moins. On aura aussi à cœur de découvrir la basilique Saint-Étienne, la grande synagogue - la plus grande d'Europe-, les magnifiques gares de l'Ouest et de l'Est (œuvres de notre Gustave Eiffel national), et les bains Szechenyi. Une visite s'impose aussi à l'Opéra, bel édifice néo-Renaissance, à la basilique Saint-Étienne, plus grande construction ecclésiastique de la capitale et à l'incroyable Parlement, bâtisse néo-gothique gigantesque et quasi copie conforme de celui de Londres. Saisissant.

En contrebas, sur les berges, bien que peu touristique, une très récente et étonnante œuvre d'art mérite un moment : le Mémorial des chaussures. Une centaine de chaussures en acier, plus ou moins dépareillées, sont fixées sur le sol. Certaines sont prêtes à tomber dans le fleuve. C'est ainsi que les Hongrois ont voulu rendre hommage aux juifs noyés dans le Danube pendant la Seconde guerre par les Croix fléchées, les nazis hongrois. Plus loin, on pourra jeter un coup d'œil à la synagogue de la ville, la plus grande d'Europe qui, curieusement a un petit look de mosquée.
Enfin, à proximité du Théâtre national, ouvert en 2005, le Palais des Arts, gigantesque paquebot en bois, pierre et verre ne paie pas de mine. Mais c'est une belle réussite à l'intérieur. Il dispose d'un amphithéâtre et d'une spectaculaire salle des concerts sur trois niveaux pouvant accueillir 1700 personnes dont l'acoustique est considérée comme l'une des meilleures d'Europe. Enfin ? pour finir ce bref tour de ville, une petite halte s'impose au grand marché central : une institution dans la ville. Très grand, avec un étage, il est dédié au paprika, au salami et au Tokaj ; Les emblèmes, en quelque sorte, du pays.

A Buda, la visite du Palais royal s'impose, avec son dédale de musées (galerie nationale et ses collections du Moyen Age), ainsi que la bibliothèque nationale, et le musée d'Histoire de Budapest. Sur ces hauteurs, on bénéficie d'un beau point de vue sur toute la ville. Ensuite, on peut gagner le Bastion (forteresse) des Pécheurs juste derrière l'église Mathias …
Et, bien sûr, au sommet des collines de Buda, le château où vivait la belle Sissi à jamais blottie dans le cœur des Magyars. Sans oublier, dans toute la capitale, de remarquables musées qu'il faut compter sur les doigts des deux mains.
A Pest, on déambule de la symbolique place des Héros, - où l'on retrouve les statues de rois et guerriers qui ont compté au fil des siècles dans la vie du pays- à la longue, très longue avenue Andrassy, les Champs-Élysées locaux, où les dernières boutiques à la mode tutoient d'extraordinaires et très nombreux cafés, et des restaurants qui ne le sont pas moins. On aura aussi à cœur de découvrir la basilique Saint-Étienne, la grande synagogue - la plus grande d'Europe-, les magnifiques gares de l'Ouest et de l'Est (œuvres de notre Gustave Eiffel national), et les bains Szechenyi. Une visite s'impose aussi à l'Opéra, bel édifice néo-Renaissance, à la basilique Saint-Étienne, plus grande construction ecclésiastique de la capitale et à l'incroyable Parlement, bâtisse néo-gothique gigantesque et quasi copie conforme de celui de Londres. Saisissant.

En contrebas, sur les berges, bien que peu touristique, une très récente et étonnante œuvre d'art mérite un moment : le Mémorial des chaussures. Une centaine de chaussures en acier, plus ou moins dépareillées, sont fixées sur le sol. Certaines sont prêtes à tomber dans le fleuve. C'est ainsi que les Hongrois ont voulu rendre hommage aux juifs noyés dans le Danube pendant la Seconde guerre par les Croix fléchées, les nazis hongrois. Plus loin, on pourra jeter un coup d'œil à la synagogue de la ville, la plus grande d'Europe qui, curieusement a un petit look de mosquée.
Enfin, à proximité du Théâtre national, ouvert en 2005, le Palais des Arts, gigantesque paquebot en bois, pierre et verre ne paie pas de mine. Mais c'est une belle réussite à l'intérieur. Il dispose d'un amphithéâtre et d'une spectaculaire salle des concerts sur trois niveaux pouvant accueillir 1700 personnes dont l'acoustique est considérée comme l'une des meilleures d'Europe. Enfin ? pour finir ce bref tour de ville, une petite halte s'impose au grand marché central : une institution dans la ville. Très grand, avec un étage, il est dédié au paprika, au salami et au Tokaj ; Les emblèmes, en quelque sorte, du pays.
Tous aux bains…
Il existerait cent dix-sept sources thermales à Budapest ! Ce qui est sûr, en tous cas, c'est que pour les Hongrois, aller au bain est une véritable philosophie, une façon de concevoir la vie. Il est vrai que ces sources d'eau chaude aux pouvoirs thérapeutiques et en tous cas apaisante, s'écoulent dans de très beaux thermes.

Ainsi, parmi les plus célèbres, il faut citer les bains Gellert, chef d'oeuvre d'Art nouveau, cathédrale dédiée à l'eau et à ses vertus, et qui offrent des services de haute qualité, les immenses bains Széchenyi qui disposent d'une douzaine de bassins et de trois piscines, les bains Kiraly, authentiques bains turcs édifiés en 1570 et les bains Lukacs qui offrent en plus des bains de boue. Sans oublier les jolis bains Rudas, datant du XVI ème siècle. A noter aussi, dans ce domaine aquatique, le Danubien Haelth Spa Resort de l'île Marguerite dont les bains sont aussi assez exceptionnels en taille et en variété.

Ainsi, parmi les plus célèbres, il faut citer les bains Gellert, chef d'oeuvre d'Art nouveau, cathédrale dédiée à l'eau et à ses vertus, et qui offrent des services de haute qualité, les immenses bains Széchenyi qui disposent d'une douzaine de bassins et de trois piscines, les bains Kiraly, authentiques bains turcs édifiés en 1570 et les bains Lukacs qui offrent en plus des bains de boue. Sans oublier les jolis bains Rudas, datant du XVI ème siècle. A noter aussi, dans ce domaine aquatique, le Danubien Haelth Spa Resort de l'île Marguerite dont les bains sont aussi assez exceptionnels en taille et en variété.
Cafés et salons de thé…
Si Budapest n'est pas Vienne, les cafés et salons de thé sont néanmoins une véritable institution. On en dénombrait quelque six cents à l'orée du siècle dernier. S'il y en a nettement moins aujourd'hui, certains d'entre eux offrent de belles possibilités de halte ou de break au court de la visite de la ville. Citons-en trois parmi d'autres.

A tout seigneur, tout honneur, la pâtisserie Gerbeaud : au coeur du quartier piétonnier de Pest, cette incontournable institution qui a soufflé voici peu ses cent cinquante bougies. Le décor est splendide, les serveuses en jupes longues et les gâteaux alléchants.
Ensuite, il faut jeter un coup d'œil au Café New York : la chaîne Boscolo a achevé la réhabilitation ce lieu culte, rendez-vous de l'intelligentsia hongroise au début du XX ème siècle. On vient dans ce bâtiment Art Déco pour boire un café, déguster un gâteau, feuilleter des journaux du monde entier. Et enfin le Café Ruszwurm : le plus ancien café de la capitale. A découvrir lors de la visite du Château.

A tout seigneur, tout honneur, la pâtisserie Gerbeaud : au coeur du quartier piétonnier de Pest, cette incontournable institution qui a soufflé voici peu ses cent cinquante bougies. Le décor est splendide, les serveuses en jupes longues et les gâteaux alléchants.
Ensuite, il faut jeter un coup d'œil au Café New York : la chaîne Boscolo a achevé la réhabilitation ce lieu culte, rendez-vous de l'intelligentsia hongroise au début du XX ème siècle. On vient dans ce bâtiment Art Déco pour boire un café, déguster un gâteau, feuilleter des journaux du monde entier. Et enfin le Café Ruszwurm : le plus ancien café de la capitale. A découvrir lors de la visite du Château.
Notre Carnet d'adresses :
Une demi-douzaines de grandes tables…
A tout seigneur, tout honneur, le célébrissime restaurant Gundel,
cent trente ans d'âge, symbole de l'art culinaire traditionnel en Hongrie. On ne compte plus les "people" - Chaplin, Marie Curie, Toscanini, Vasarely et bien des têtes couronnées… - venus déguster une soupe de goulash, un foie gras poêlé (dont la Hongrie est l'inventeur, bien avant la France) et des crêpes fourrées aux noix et nappée de chocolat. Rénové en 1992, il fait revivre l'atmosphère du début du siècle précédent. Une halte au Gundel fait partie des "must" traditionnels à Budapest. Accompagnés d'excellents vins hongrois, notamment venus de Tokaj et de l'Eger.
Le Bourbon,
Elégant restaurant du Méridien surmonté d'un dôme de verre, bien situé dans le quartier des affaires et du shopping , joue la touche française, comme dans l'hôtel d'ailleurs, avec un chef français et des plats qui valorisent la cuisine de chez nous tout en tenant compte du goût hongrois.
Fortuna :
Non loin du château, ce restaurant offre un bel échantillon de la gastronomie locale. Dîner aux chandelles accompagné par de la musique classique. La taverne en sous-sol peut accueillir 80 personnes et le caveau (40) pour des dégustations de vin. Soirées thématiques possibles avec menus d'époque.
Nosztalgia :
Situé au centre de Budapest, cet établissement cultive, comme son nom l'indique, l'atmosphère si particulière de l'époque de l'empire austro-hongrois. Colonnes de marbre, lustres en cristal, tableaux de la reine Sissi….Dans les assiettes, plats hongrois d'antan .
Karpatia,
Vieille maison elle aussi (1877) qui propose de la nourriture hongroise traditionnelle et des vins magyars dans un cadre gothique, le tout accompagné de musique tzigane à la demande.
Quant au Bel Canto,
A proximité de l'Opéra et du café… Callas, il propose des dîners traditionnels accompagnés, pendant 40 minutes à chaque heure, de morceaux d'opéra chantés par les professionnels. Les serveurs n'hésitent pas à montrer, eux aussi, à participer à la soirée et à montrer la qualité de leurs cordes vocales.
Pratique
- Guide :
cartoguide Budapest (Gallimard),
- Monnaie :
l'Euro est envisagé. On continue donc à payer en forints dont le cours varie autour de 250 pour 1 euro.
- Heure :
Pas de décalage horaire.
- Formalité :
carte d'identité.
- Langue :
l'anglais et l'allemand sont assez pratiqués. Le français plus rarement.
POUR EN SAVOIR PLUS
Office de tourisme de Hongrie, 140 avenue Victor Hugo - 75116 Paris, tél + 33 (0)1 53 70 67 17. Site web : www.hongrietourisme.com
(Photos : E.Gabey).
(Photos : E.Gabey).
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