Escapade au fil de l’Aude
le 15/03/2023
Entre terre et mer, entre villes historiques et villages pittoresques, entre vignobles et oliveraies, entre châteaux et abbayes, cette terre aux accents méditerranéens se découvre à vélo, en trottinette, à pied ou sur l’eau. Découverte…

Par Martine Delaloye
Narbonne, romaine, médiévale et méditerranéenne...
Elle est baignée de soleil, cette jolie ville, qui a trouvé ses aises sur les bords du Canal de la Robine. A deux pas de la Méditerranée, Narbonne ne peut nier ses affinités avec le Midi, les oliviers, les vignobles, les pinèdes, la garrigue.

On pourrait oublier le passé romain de Narbonne, si ce n’est que Narbo Via, musée conçu par la prestigieuse agence internationale Foster & Partners, déjà maîtres d’œuvres en Occitanie, du Viaduc de Millau ou du Carré d’art à Nimes, est là pour rappeler l’importance de la cité romaine, Narbo Martius, à travers une magnifique muséographie. Une architecture innovante, un design adapté à l’environnement, ouvert en 2021, ce musée séduit tant par sa conception que par son contenu.

Musée Narbo Via, un musée dédié à la cité antique de Narbo Martius
On pourrait oublier le passé romain de Narbonne, si ce n’est que Narbo Via, musée conçu par la prestigieuse agence internationale Foster & Partners, déjà maîtres d’œuvres en Occitanie, du Viaduc de Millau ou du Carré d’art à Nimes, est là pour rappeler l’importance de la cité romaine, Narbo Martius, à travers une magnifique muséographie. Une architecture innovante, un design adapté à l’environnement, ouvert en 2021, ce musée séduit tant par sa conception que par son contenu.
Dès l’entrée, une monumentale galerie lapidaire de 76 m de long et 10 m de hauteur impressionne par sa beauté et l’ingéniosité de l’exposition de vestiges. Présentés dans ce fabuleux rayonnage, une sorte de bibliothèque de pierres, 760 blocs archéologiques, issus des sites funéraires de la cité antique, restituent la romanité de la ville. Grâce à un dispositif automatisé inédit, les œuvres sont déplacées à la demande.

Réparties sur 2600 m2, 950 pièces sont exposées - mosaïques, fresques, poteries, sculptures - 6000 autres sont en réserve. Narbo Martius, première colonie fondée hors de l’Italie en -118 avant J.C, était une cité romaine importante. On peut s’en rendre compte à travers l’existence d’un capitole deux fois plus grand que la Maison Carrée de Nîmes. Un film intéressant reconstitue la vie de la ville romaine, une sorte d’anticipation de l’actuelle Narbonne. Au centre-ville, l’Horreum et ses galeries souterraines du 1er siècle Ap. J.C. est ouvert au public., A Sallèles d’Aude, Amphoralis présente un atelier de potiers gallo-romain. Site web : www.narbovia.fr

Elle est tout à la fois urbaine et littorale, cette ville du Languedoc-Roussillon, qui resplendit sous le soleil méditerranéen, tout au long du canal de la Robine, qu’elle a pris en otage pour s’installer et même dominer d’un pont habité, le Pont des Marchands, sur lequel passe une rue piétonne commerçante. Une rareté s’il en est ! Elle se laisse aller aux accents du midi, à ses beaux marchés de fruits et de légumes locaux, aux étals de la magnifique halle couverte, reconnue « Plus beau marché de France 2022 » où l’olive, l’huile, les vins des corbières ou le Minervois AOC du Pays Cathare, la truffe noire ou encore les asperges vertes, les châtaignes, le miel de garrigue et les gâteaux régionaux - le garriguet au miel, la brioche Calina, la tarte aux pignons - tiennent le haut du pavé de ses étalages. Tout autour du canal, les terrasses offrent une pose conviviale au cœur de la ville pour profiter du soleil, s’adonner aux palabres entre amis, contempler les contours de l’imposante cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, édifice malheureusement inachevé.


Narbonne, au fil du canal de la Robine...
Elle est tout à la fois urbaine et littorale, cette ville du Languedoc-Roussillon, qui resplendit sous le soleil méditerranéen, tout au long du canal de la Robine, qu’elle a pris en otage pour s’installer et même dominer d’un pont habité, le Pont des Marchands, sur lequel passe une rue piétonne commerçante. Une rareté s’il en est ! Elle se laisse aller aux accents du midi, à ses beaux marchés de fruits et de légumes locaux, aux étals de la magnifique halle couverte, reconnue « Plus beau marché de France 2022 » où l’olive, l’huile, les vins des corbières ou le Minervois AOC du Pays Cathare, la truffe noire ou encore les asperges vertes, les châtaignes, le miel de garrigue et les gâteaux régionaux - le garriguet au miel, la brioche Calina, la tarte aux pignons - tiennent le haut du pavé de ses étalages. Tout autour du canal, les terrasses offrent une pose conviviale au cœur de la ville pour profiter du soleil, s’adonner aux palabres entre amis, contempler les contours de l’imposante cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur, édifice malheureusement inachevé.

De style gothique méridional, elle se dresse au-dessus des toits, un peu confuse de son transept à peine ébauché, et de sa nef amputée. Et pourtant, beaucoup d’ambition avait conduit à son édification. Elle devait en imposer en son royaume de France, la cathédrale au XIIIe siècle, si elle n’avait pas eu à affronter tant de problèmes mutilant le projet initial.


La ville invite à une déambulation tranquille, à se laisser aller dans le quartier du bourg, le long des petites rues pavées, jusqu’à la rue commerçante passant au-dessus du pont des marchands, à traverser les places où bruissent les fontaines, s’éloigner un peu pour admirer le donjon Gilles Aycelin qui s’élève à 41 m de hauteur et la basilique Saint-Paul, puis se glisser jusqu’au magnifique Palais des Archevêques et ses trois tours carrées, et rejoindre la Via Domitia, face à l’hôtel de ville. Pour le fun, on peut suivre la visite de la ville théâtralisée avec Adelaïde Delette et ses compères en costume qui narrent l’histoire de Narbonne avec humour et justesse historique à travers de succulentes saynètes. Site web : www.lesvisitesepiques.fr

L’Abbaye de Fontfroide, une Abbaye cistercienne, un domaine d’exception

A une dizaine de minutes de Narbonne, l’Abbaye de Fontfroide dont la fondation commence en 1093, initialement attachée à l’ordre bénédictin, est rattachée en 1145 à l’Ordre de Cîteaux et devient alors une des plus puissantes abbayes cisterciennes. A partir du XIVe siècle, elle connaît un long déclin et subit aux XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreuses transformations, agrandissements. Entre ces murs magnifiques, s’est déroulée toute une vie monastique riche de rebondissements. Au XIIe siècle, l’Abbaye est aux avant-postes de la lutte contre l’hérésie cathare. En 1791, les moines sont dispersés par la Révolution française. En 1848, les cisterciens reviennent pour être de nouveau expulsés par les lois anti-congrégationniste de la 3e république au début du XXe siècle.

Actuellement, elle est la propriété privée des descendants de Gustave Fayet, artiste et mécène qui a acquis l’Abbaye en 1908. Le lieu en impose par l’ampleur de cet ensemble monastique remarquablement bien conservé. La somptueuse église abbatiale aux vitraux modernes, la salle capitulaire du XIIe siècle, les bâtiments des frères convers, le magnifique cloître aux multiples arcades, les jardins et une roseraie romantique offrent le cadre idéal à de nombreux évènements, concerts, stages, fêtes… Le restaurant, qui a trouvé ses marques dans une salle voûtée, bénéficie d’une toque au Gault & Millau. Site web : www.frontfroide.com
Le Canal du Midi, de Toulouse à Sète, la colonne vertébrale de l’Aude...

Depuis sa construction au XVIIe siècle, le Canal du Midi, œuvre de génie de Pierre-Paul Riquet tient une grande place dans la vie de la région. Il traverse l’Aude d’ouest en est, des plaines du Lauragais au littoral méditerranéen, en passant par Castelnaudary, Carcassonne, Narbonne. 240 km de voies navigables, une navigation douce à 8 Km/h pour protéger les berges des remous, quatre cents ouvrages d’art, écluses, ponts, aqueducs, barrages, un tunnel, épanchoirs. Inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1996, durant 200 ans, il a rempli son rôle de vecteur du transport des marchandises jusqu’à ce qu’il doive céder la priorité au rail et à la route. Aujourd’hui, le tourisme fluvial a rendu la vie au canal. Site web : www.auxsourcesducanaldumidi.com

Le Somail, un hameau de charme sur le Canal du Midi
A Saint-Nazaire d’Aude, sur le Canal du Midi, il ne manque pas de charme ce hameau au fil de l’eau, où péniches, bateaux de plaisance, barges aménagées s’insèrent entre les maisons qui ont du vécu, une chapelle, une glacière, -petite construction ronde où les blocs de glace rapportés des montagnes étaient conservés sous la paille - une invraisemblable librairie aux 60 000 livres. La péniche-épicière Tamata et sa terrasse aménagée, semble avoir trouvé sa juste place sur la rive.

Le pont en dos d’âne, dit « de Riquet », dont la voûte en « Anse de panier » ajoute la note romantique à cet ensemble de carte postale, offre au-dessus une jolie vue sur le canal. Ce bourg, lors de la construction du canal, constituait une étape importante, celle de la couchée. Ici, le voyageur trouvait une auberge où loger, une glacière, où conserver les nourritures dans des blocs de glace, une chapelle où prier… A la Maison Bonnal, où s’est installé l’Office de Tourisme, l’histoire du Canal du Midi n’a plus de secret, on en découvre l’histoire lors d’un parcours multimedia et on se divertit d’un petit film, relatant le voyage royal sur le Canal du Midi, en 1786 de Mrs Cradock à travers son hologramme humoristique- une touriste qui a réellement dormi à l’auberge. Thomas Jefferson, alors ambassadeur américain auprès du roi Louis XVI, passionné d’architecture et très intéressé par les œuvres architecturales de Riquet et de Vauban a lui aussi dormi à l’auberge du Somail. Décidément le petit Somail a accueilli bien « du grand monde » ! Site web : www.cotedumidi.com

S’il est un lieu incontournable, c’est bien cette phénoménale librairie de 60 000 livres, au bas mot. Allez savoir exactement combien de manuscrits trouvent place tout au long des rayonnages grimpants jusqu’au toit, logés dans des recoins, classés par genre, par thème, par auteur, les livres rares, les classiques, les polars, les BD, les auteurs oubliés, les perles introuvables… Nelly Gourgues, règne sur ce royaume de l’écriture. Elle nous apprend comment son père, Raymond Gourgues, bouquiniste à Paris dans le 20e arrondissement, cherchait un lieu où « s’agrandir », de préférence dans le sud, sa région d’origine. Lorsqu’il trouve ce bâtiment agricole qui servait un peu à tout, il confie à sa femme que le lieu est sans doute un peu trop grand, et quand celle-ci lui répond que pour lui, ce ne sera jamais assez grand, (ah la lucidité des femmes !), banco, il signe le bail et toute la famille déménage au Somail en 1980. Ces collègues le nomment le « trouve-tout » reconnaissant ces capacités de dénicheur des raretés. Amoureux des livres, c’est votre royaume !

Bien sûr, prendre place sur une réplique d’une gabare du XIXe siècle, La Capitane, qui parcourt le canal, paraît inévitable. Une glissade sur l’eau qui serait plus agréable sans les commentaires au micro qui rompent le calme de cette tranquille balade fluviale où l’on croise de longues péniches d’habitation très colorées qui animent le paysage, des péniches-hôtel dotées d’un skipper et de nombreux bateaux de plaisance, ou un de ces petits bateaux électriques à louer qui se conduisent facilement. Tout un monde, une communauté sur l’eau, qui tisse un lien secret. Le passage d’écluse est toujours un spectacle. L’eau qui remplit l’écluse crée une sorte de fascination, une attente dont l’issue permettra de poursuivre la navigation.


Le pont en dos d’âne, dit « de Riquet », dont la voûte en « Anse de panier » ajoute la note romantique à cet ensemble de carte postale, offre au-dessus une jolie vue sur le canal. Ce bourg, lors de la construction du canal, constituait une étape importante, celle de la couchée. Ici, le voyageur trouvait une auberge où loger, une glacière, où conserver les nourritures dans des blocs de glace, une chapelle où prier… A la Maison Bonnal, où s’est installé l’Office de Tourisme, l’histoire du Canal du Midi n’a plus de secret, on en découvre l’histoire lors d’un parcours multimedia et on se divertit d’un petit film, relatant le voyage royal sur le Canal du Midi, en 1786 de Mrs Cradock à travers son hologramme humoristique- une touriste qui a réellement dormi à l’auberge. Thomas Jefferson, alors ambassadeur américain auprès du roi Louis XVI, passionné d’architecture et très intéressé par les œuvres architecturales de Riquet et de Vauban a lui aussi dormi à l’auberge du Somail. Décidément le petit Somail a accueilli bien « du grand monde » ! Site web : www.cotedumidi.com

Le Trouve tout du livre, la perle du Somail
S’il est un lieu incontournable, c’est bien cette phénoménale librairie de 60 000 livres, au bas mot. Allez savoir exactement combien de manuscrits trouvent place tout au long des rayonnages grimpants jusqu’au toit, logés dans des recoins, classés par genre, par thème, par auteur, les livres rares, les classiques, les polars, les BD, les auteurs oubliés, les perles introuvables… Nelly Gourgues, règne sur ce royaume de l’écriture. Elle nous apprend comment son père, Raymond Gourgues, bouquiniste à Paris dans le 20e arrondissement, cherchait un lieu où « s’agrandir », de préférence dans le sud, sa région d’origine. Lorsqu’il trouve ce bâtiment agricole qui servait un peu à tout, il confie à sa femme que le lieu est sans doute un peu trop grand, et quand celle-ci lui répond que pour lui, ce ne sera jamais assez grand, (ah la lucidité des femmes !), banco, il signe le bail et toute la famille déménage au Somail en 1980. Ces collègues le nomment le « trouve-tout » reconnaissant ces capacités de dénicheur des raretés. Amoureux des livres, c’est votre royaume !

Balade fluviale sur le Canal du Midi
Bien sûr, prendre place sur une réplique d’une gabare du XIXe siècle, La Capitane, qui parcourt le canal, paraît inévitable. Une glissade sur l’eau qui serait plus agréable sans les commentaires au micro qui rompent le calme de cette tranquille balade fluviale où l’on croise de longues péniches d’habitation très colorées qui animent le paysage, des péniches-hôtel dotées d’un skipper et de nombreux bateaux de plaisance, ou un de ces petits bateaux électriques à louer qui se conduisent facilement. Tout un monde, une communauté sur l’eau, qui tisse un lien secret. Le passage d’écluse est toujours un spectacle. L’eau qui remplit l’écluse crée une sorte de fascination, une attente dont l’issue permettra de poursuivre la navigation.

Et pourquoi pas continuer, à vélos ou en trottinettes électriques et se faufiler tout au long du canal, entre pins parasols et petits chemins de halage ombragés et peut-être pousser jusqu’à l’écluse et épanchoir de Gailhousty à Sallèles- d’Aude. Un ensemble architectural magnifique du XVIIe siècle, comportant pas moins d’une quinzaine de vannes. Les escaliers en arc de cercle sont remarquables. On ne peut qu’admirer la beauté de ce bâtiment dont on regrette toutefois qu’il soit un peu perdu maintenant au milieu de la nature.

C’est la rencontre d’un lieu, d’une terre, celle de son arrière-grand-père Antonin, et d’Eléna, une femme passionnée, active, investie. Après une vie professionnelle bien remplie, le retour à ses racines, au village de son enfance, au berceau de sa famille et à la nature est devenu une évidence, une nécessité. Avec force et enthousiasme, elle y a constitué un domaine agricole, construit une bastide, aménagé un gîte au cœur de la garrigue. Parmi les chênes verts et les oliviers, niché sur les hauteurs d’Argeliers, petit village du Minervois, le Mas d’Antonin, a trouvé son cadre idéal.

L’olive, le bon filon de la région...

Le Mas d’Antonin, ferme trufficole et oléicole à Argeliers
C’est la rencontre d’un lieu, d’une terre, celle de son arrière-grand-père Antonin, et d’Eléna, une femme passionnée, active, investie. Après une vie professionnelle bien remplie, le retour à ses racines, au village de son enfance, au berceau de sa famille et à la nature est devenu une évidence, une nécessité. Avec force et enthousiasme, elle y a constitué un domaine agricole, construit une bastide, aménagé un gîte au cœur de la garrigue. Parmi les chênes verts et les oliviers, niché sur les hauteurs d’Argeliers, petit village du Minervois, le Mas d’Antonin, a trouvé son cadre idéal.

Le terroir ici est généreux. Sur ce domaine où ne subsistait qu’une dizaine d’oliviers centenaires. Elena en a planté beaucoup. Aujourd’hui l’oliveraie comptent 1 000 arbres produisant la lucques, l’olivière, l’aglandau et la picholine. La truffe aussi aime ce terroir, et de décembre à mars pour la truffe d’hiver et d’avril à juillet pour celle d’été, chercher la truffe sous les chênes - on dit « caver » en langage local - suivre le chien truffier, gratter la terre pour en extraire l’or noir, et cuisiner en compagnie de la maîtresse des lieux, voilà une belle expérience à tenter. Tout autour, les collines invitent à de bons moments, de grandes balades.
Au mas, on peut aussi apprendre à goûter les huiles maison, à les apprécier selon ses préférences, de même pour le viognier d’Argeliers, le vin local qui accompagne si bien le risotto largement truffé. On ne repart pas ni les mains vides, ni l’estomac creux, de ce mas. Et l’on se dit qu’il serait bon de profiter du gîte 4 épis et de sa piscine pour un séjour au cœur de la nature. Site web : www.le-mas-d-antonin.com

Cette coopérative oléicole, labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » pour son savoir-faire exceptionnel invite à découvrir le monde de l’olive et de l’huile d’olive. Un parcours ludique au cœur des oliviers. L’histoire de ce moulin coopératif commence en 1942 et ne compte alors que 4 producteurs. Aujourd’hui, ils sont 850. La spécialité de L’Oulibo est la production de l’olive de table, dite « la confisée », généralement la Lucques du Languedoc qui bénéficie d’une AOP. Ce traitement de l’olive relève d’une recette familiale secrète et d’un savoir-faire très spécialisé, celui du « confiseur », dont la formation ne dure pas moins de 4 ans au sein de la coopérative. Quatre étapes de tri des olives sont nécessaires pour assurer la qualité. La récolte de l’olive de table se fait fin août, celle des olives à huile, fin octobre.

Selon les années, 500 à 800 tonnes d’olives sont pressées au moulin, produisant 75 000 à 120 000 l d’huile d’olive, sans conservateur, garanti « origine France », vierge extra et extrait à froid. Ces huiles se retrouvent sur les plus grandes tables de France, Robuchon, Ducasse, Goujon, Bocuse. A travers l’Odyssée de l’olivier, on apprend que l’olivier, appelé arbre de vie, ne meurt jamais. Il y a toujours un rejet qui reprend vie, que rien ne se jette, que les feuilles sont utilisées en pharmacie pour leurs vertus médicinales comme hypotenseur, fébrifuge et anti-inflammatoire. L’espace dégustation permet d’affiner son choix en matière de goût avant de passer à la boutique. Site web : www.loulibo.com

L’Oulibo, à Bizes-Minervois, production d’olives et huiles d’olive
Cette coopérative oléicole, labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » pour son savoir-faire exceptionnel invite à découvrir le monde de l’olive et de l’huile d’olive. Un parcours ludique au cœur des oliviers. L’histoire de ce moulin coopératif commence en 1942 et ne compte alors que 4 producteurs. Aujourd’hui, ils sont 850. La spécialité de L’Oulibo est la production de l’olive de table, dite « la confisée », généralement la Lucques du Languedoc qui bénéficie d’une AOP. Ce traitement de l’olive relève d’une recette familiale secrète et d’un savoir-faire très spécialisé, celui du « confiseur », dont la formation ne dure pas moins de 4 ans au sein de la coopérative. Quatre étapes de tri des olives sont nécessaires pour assurer la qualité. La récolte de l’olive de table se fait fin août, celle des olives à huile, fin octobre.

Selon les années, 500 à 800 tonnes d’olives sont pressées au moulin, produisant 75 000 à 120 000 l d’huile d’olive, sans conservateur, garanti « origine France », vierge extra et extrait à froid. Ces huiles se retrouvent sur les plus grandes tables de France, Robuchon, Ducasse, Goujon, Bocuse. A travers l’Odyssée de l’olivier, on apprend que l’olivier, appelé arbre de vie, ne meurt jamais. Il y a toujours un rejet qui reprend vie, que rien ne se jette, que les feuilles sont utilisées en pharmacie pour leurs vertus médicinales comme hypotenseur, fébrifuge et anti-inflammatoire. L’espace dégustation permet d’affiner son choix en matière de goût avant de passer à la boutique. Site web : www.loulibo.com
Notre carnet d’adresses :
Hôtel Novotel à Narbonne
Un hôtel confortable, un bon point de départ pour visiter la ville. Site web : www.novotel.accor.com

Le Château Capitoul Hôtel Spa & villas de luxe à Gruissan

Sur le Massif de la Clape, en bordure de Narbonne, le Château Capitoul, élégante demeure du XIXe siècle, domine un beau vignoble réputé, propriété du groupe Bonfils. Au petit matin dans les brumes ou le soir au coucher du soleil, la sérénité règne sur le vignoble vallonné jusqu’aux confins du Massif. Entre le luxe d’un service hôtelier dans l’une des 8 chambres et suites de l’hôtel, ou l’intimité d’une villa luxueuse, le choix est personnel.


Juste à côté du château, un hameau de villas indépendantes, 44 au total, s’égrènent tout au long d’une colline douce. Chaque villa, de 1 à 3 chambres dotées de salle de bain individuelle, dispose d’une grande pièce à vivre à la décoration contemporaine élégante avec cuisine ouverte sur un vaste salon, donnant pour la plupart sur une piscine privée. Une promesse de bons moments entre amis ou en famille. Au pied du hameau, une grande piscine à débordement domine le vignoble. Le Château Capitoul, avec le Château les Carrasses et le Château Saint Pierre de Serjac sont rattachés au groupe « Domaine et Demeure, trois hébergements haut de gamme situés dans le Languedoc. Site web : www.chateaucapitoul.com
TGV Paris Gare de Lyon/Narbonne en 4 h 30 env. www.sncf.com
Consulter les sites web : www.audetourisme.com www.payscathare.org www.cotedumidi.com
(Photos : Martine Delaloye et Office de Tourisme Aude).
Y aller :
TGV Paris Gare de Lyon/Narbonne en 4 h 30 env. www.sncf.com
Pour en savoir plus :
Consulter les sites web : www.audetourisme.com www.payscathare.org www.cotedumidi.com
(Photos : Martine Delaloye et Office de Tourisme Aude).
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