La route « Via de la Plata » dans les Asturies
le 28/02/2023
La route de l’argent, une des plus importantes routes historiques, emprunte la chaussée romaine traversant l’Espagne du sud au nord. Un périple archéologique mais aussi architectural, culturel et gastronomique. Découverte…

Par Martine Delaloye
Fréquentée dès le VIIe siècle Av. J.C., à travers la péninsule ibérique, la Via de la Plata est avant tout une voie de conquête du territoire asturien par les romains. Elle pénètre dans les Asturies entre les communes d’Aller et de Lena, traverse le centre des Asturies et rejoint la mer cantabrique à Gijon Pour autant, ce chemin touristique, n’a jamais été un axe de circulation de l’argent mais plutôt celui de l’or et assurément une voie importante. Au cours des siècles, la Via de la Plata a été le point de départ de nouvelles routes, celles de la transhumance au moyen-âge, mais aussi un vecteur de l’art et de civilisation à travers, les villes, les villages, les édifices – temples, aqueducs, ponts, forteresse – une route d’une grande richesse à suivre de nos jours.

Thermes de Campo Valdes
De plein fouet face à la mer Cantabrique, la situation de la cité ne pouvait que séduire les romains. Ils y installèrent des thermes, des espaces de bien-être agrémentés de bains et saunas et de salles où se pratiquaient des exercices physiques. La fréquentation de ces lieux leur était coutumière dès le 1er siècle ap.J.C., Entre salle tiède, salle froide, salle chaude ou salle de sudation, se nouait des rencontres amicales ou commerciales, s’échangeait des idées, se diffusait la culture. Très fréquentés en fin de journée, après le labeur, par tous, esclaves compris, il est probable que ces thermes couvraient une surface plus importante que celle qui nous est donné de voir. Situés devant l’église San Pedro, les thermes romains de Campo Valdés - qui se trouvaient alors à l’extérieur de la muraille romaine -constituent l’un des plus importants sites romains du nord de l’Espagne. La visite se fait par une passerelle parcourant la circulation des thermes où dans un jeu de lumières savant, émergent les ruines. Site web : www.museosarquelogicos.es

La Villa Veranes
A l’extérieur de Gijon, à proximité de l’ancienne voie romaine, la Villa romaine de Veranes, espace muséal important, occupe une position stratégique permettant de surveiller les alentours. Construite sous le Bas Empire, IVe siècle ap.J.C., cette exploitation agricole constituée de l’espace de vie des maîtres de maison et des lieux consacrés à l’exploitation, est la demeure seigneuriale d’un important propriétaire, probablement nommé Véranius.

L’entrée du musée se fait par un édifice contemporain doté d’une salle d’audiovisuels et d’espaces d’exposition. Les vestiges archéologiques qui se visitent, sont ceux de la villa, le lieu d’habitation. Les espaces consacrés à la vie sociale et politique - une salle de séjour, une vaste salle à manger, des thermes - occupent tout le front méridional. Tout à fait remarquables, la chambre du maître de maison, qui est suivie d’une salle rectangulaire précédant la grande salle de représentation au sol recouvert de mosaïques polychromes. Un plan qui laisse supposer toute l’importance du cérémonial en usage, auprès d’un maître à la vie publique et privée quasiment digne de celle d’un empereur.

Le lieu a beaucoup vécu. Sur ce site, il y eut une nécropole au VIIe siècle, puis un château du Xe au XIIIe siècle, une église y fut construite au XIe, remplacée par une nouvelle église au XIIe siècle. La devise de la maison trouvée sur une pierre « soit heureux dans ta maison » et la pierre de l’éclair qui la protégeait semblent avoir rempli leurs rôles.

Toute la vie et tout le charme de cette jolie ville s’articule autour de la magnifique plage de sable de San Lorenzo, qu’elle longe sur près de 2 km. Un lieu de promenade, de baignade, de rencontres, en fin de journée, au coucher du soleil, pour profiter des derniers rayons de lumière, boire un verre en terrasse, une sorte de rendez-vous quotidien incontournable. Du port de plaisance et ses voiliers colorés, la promenade se prolonge sur le front de mer jusqu’à l’église San Pedro, grimpe jusqu’au parc Santa Catalina où s’élève l’œuvre monumentale d’Eduardo Chillida, un hommage au vent de la mer, où l’on en prend les yeux sur le Golfe de Gascogne, la Costa Verde.

A suivre aussi, le chemin des ruines de la muraille romaine au cœur de la ville où la vie bat son plein en soirée dans les restaurants ou en terrasse, où coule à flot le cidre, la boisson locale, comme dans l’ancien quartier des pêcheurs de Cimadevilla. ,

Au bout de la promenade, l’hôtel de ville se dresse sur la Plaza Mayor, une des principales places de Gijon, bordée de bâtiments historiques s’ouvrant sur des galeries couvertes où boutiques, bars et cidreries donnent le tempo. Sur la plaza del Marquès, on ne peut manquer le Palais de Revillagigedo, palais baroque du XVIIIe siècle, c’est l’édifice incontournable de la ville. Il abrite le Centre International d’Art. On le reconnaît à ses tours jumelles crénelées.

La ville n’est pas qu’un musée à ciel ouvert, c’est aussi une cité vivante, animée, commerciale. Dans certaines artères, les boutiques de mode tiennent le haut du pavé. Tout au long de la rue Corrida, on ne sait plus où donner de la tête tant il y a de magasins alléchants. C’est le lieu de shopping des jeunes à la recherche du vêtement qu’il faut porter !
A la recherche du modernisme
Le modernisme tient une grande place à Gijon. Dans les années 1900, la bourgeoisie jouit d’une bonne situation, dégagée de toute contrainte économique, commerciale, industrielle ou financière. Elle cherche alors à se démarquer et à suivre d’autres voies architecturales. On retrouve surtout ses constructions modernistes dans les rues Corrida, Jovellanos, Munuza, Cabrales, Instituto, Moros, Trinidad et San Bernardo.
A l’angle de la rue de La Merced dans la rue Jovellano, la maison au vert caractéristique conçue par l’architecte barcelonais José Graner Prat en 1901 est l’un des plus remarquables bâtiments, avec ses façades donnant sur deux rues. Au 16, rue Instituto, l’édifice présente une façade Art Nouveau aux courbures typiques. Au 1 et au 8 rue Corrida, on remarque la complexité des matériaux des façades de ces immeubles où se multiplient les motifs sculpturaux, visages de femme, feuilles mortes, pieds de vignes, rosiers… La découverte du modernisme invite à un voyage architectural au cœur de la ville.

A la périphérie de Gijon, cet énorme complexe architectural, construit en 1948 par l’architecte Luis Moya a été conçu comme une grande ville idéale, autosuffisante. L’idée était de préparer des générations d’orphelins des mineurs à devenir des professionnels hautement qualifiés. Elle a été gérée jusqu’en 1978 par les Jésuites qui formèrent des spécialistes de la soudure, la chaudronnerie ou le métier de tourneur. L’édifice est conçu pour vivre en parfaite autonomie avec des zones de résidence, d’étude, ateliers, ferme, cuisine, installations sportives et jardins. Depuis 2007, l’Universidad Laboral est devenu Laboral Ciudad de la Cultura, un espace dédié à l’éducation, la culture et la créativité. Aujourd’hui, elle est fréquentée par des milliers de personnes venues y travailler, étudier ou visiter. Bien adaptée aux besoins de notre société du XXIe siècle, elle est ouverte à la pluralité et peut accueillir toutes sortes de spectacles, de loisirs.
Entre ville et campagne, entre mer et montagne…
Fréquentée dès le VIIe siècle Av. J.C., à travers la péninsule ibérique, la Via de la Plata est avant tout une voie de conquête du territoire asturien par les romains. Elle pénètre dans les Asturies entre les communes d’Aller et de Lena, traverse le centre des Asturies et rejoint la mer cantabrique à Gijon Pour autant, ce chemin touristique, n’a jamais été un axe de circulation de l’argent mais plutôt celui de l’or et assurément une voie importante. Au cours des siècles, la Via de la Plata a été le point de départ de nouvelles routes, celles de la transhumance au moyen-âge, mais aussi un vecteur de l’art et de civilisation à travers, les villes, les villages, les édifices – temples, aqueducs, ponts, forteresse – une route d’une grande richesse à suivre de nos jours.

A la poursuite des romains à Gijon…
Thermes de Campo Valdes
De plein fouet face à la mer Cantabrique, la situation de la cité ne pouvait que séduire les romains. Ils y installèrent des thermes, des espaces de bien-être agrémentés de bains et saunas et de salles où se pratiquaient des exercices physiques. La fréquentation de ces lieux leur était coutumière dès le 1er siècle ap.J.C., Entre salle tiède, salle froide, salle chaude ou salle de sudation, se nouait des rencontres amicales ou commerciales, s’échangeait des idées, se diffusait la culture. Très fréquentés en fin de journée, après le labeur, par tous, esclaves compris, il est probable que ces thermes couvraient une surface plus importante que celle qui nous est donné de voir. Situés devant l’église San Pedro, les thermes romains de Campo Valdés - qui se trouvaient alors à l’extérieur de la muraille romaine -constituent l’un des plus importants sites romains du nord de l’Espagne. La visite se fait par une passerelle parcourant la circulation des thermes où dans un jeu de lumières savant, émergent les ruines. Site web : www.museosarquelogicos.es

La Villa Veranes
A l’extérieur de Gijon, à proximité de l’ancienne voie romaine, la Villa romaine de Veranes, espace muséal important, occupe une position stratégique permettant de surveiller les alentours. Construite sous le Bas Empire, IVe siècle ap.J.C., cette exploitation agricole constituée de l’espace de vie des maîtres de maison et des lieux consacrés à l’exploitation, est la demeure seigneuriale d’un important propriétaire, probablement nommé Véranius.

L’entrée du musée se fait par un édifice contemporain doté d’une salle d’audiovisuels et d’espaces d’exposition. Les vestiges archéologiques qui se visitent, sont ceux de la villa, le lieu d’habitation. Les espaces consacrés à la vie sociale et politique - une salle de séjour, une vaste salle à manger, des thermes - occupent tout le front méridional. Tout à fait remarquables, la chambre du maître de maison, qui est suivie d’une salle rectangulaire précédant la grande salle de représentation au sol recouvert de mosaïques polychromes. Un plan qui laisse supposer toute l’importance du cérémonial en usage, auprès d’un maître à la vie publique et privée quasiment digne de celle d’un empereur.

Le lieu a beaucoup vécu. Sur ce site, il y eut une nécropole au VIIe siècle, puis un château du Xe au XIIIe siècle, une église y fut construite au XIe, remplacée par une nouvelle église au XIIe siècle. La devise de la maison trouvée sur une pierre « soit heureux dans ta maison » et la pierre de l’éclair qui la protégeait semblent avoir rempli leurs rôles.

Gijon, maritime, architecturale et moderniste…
Toute la vie et tout le charme de cette jolie ville s’articule autour de la magnifique plage de sable de San Lorenzo, qu’elle longe sur près de 2 km. Un lieu de promenade, de baignade, de rencontres, en fin de journée, au coucher du soleil, pour profiter des derniers rayons de lumière, boire un verre en terrasse, une sorte de rendez-vous quotidien incontournable. Du port de plaisance et ses voiliers colorés, la promenade se prolonge sur le front de mer jusqu’à l’église San Pedro, grimpe jusqu’au parc Santa Catalina où s’élève l’œuvre monumentale d’Eduardo Chillida, un hommage au vent de la mer, où l’on en prend les yeux sur le Golfe de Gascogne, la Costa Verde.

A suivre aussi, le chemin des ruines de la muraille romaine au cœur de la ville où la vie bat son plein en soirée dans les restaurants ou en terrasse, où coule à flot le cidre, la boisson locale, comme dans l’ancien quartier des pêcheurs de Cimadevilla. ,

Au bout de la promenade, l’hôtel de ville se dresse sur la Plaza Mayor, une des principales places de Gijon, bordée de bâtiments historiques s’ouvrant sur des galeries couvertes où boutiques, bars et cidreries donnent le tempo. Sur la plaza del Marquès, on ne peut manquer le Palais de Revillagigedo, palais baroque du XVIIIe siècle, c’est l’édifice incontournable de la ville. Il abrite le Centre International d’Art. On le reconnaît à ses tours jumelles crénelées.

La ville n’est pas qu’un musée à ciel ouvert, c’est aussi une cité vivante, animée, commerciale. Dans certaines artères, les boutiques de mode tiennent le haut du pavé. Tout au long de la rue Corrida, on ne sait plus où donner de la tête tant il y a de magasins alléchants. C’est le lieu de shopping des jeunes à la recherche du vêtement qu’il faut porter !
A la recherche du modernisme
Le modernisme tient une grande place à Gijon. Dans les années 1900, la bourgeoisie jouit d’une bonne situation, dégagée de toute contrainte économique, commerciale, industrielle ou financière. Elle cherche alors à se démarquer et à suivre d’autres voies architecturales. On retrouve surtout ses constructions modernistes dans les rues Corrida, Jovellanos, Munuza, Cabrales, Instituto, Moros, Trinidad et San Bernardo.
A l’angle de la rue de La Merced dans la rue Jovellano, la maison au vert caractéristique conçue par l’architecte barcelonais José Graner Prat en 1901 est l’un des plus remarquables bâtiments, avec ses façades donnant sur deux rues. Au 16, rue Instituto, l’édifice présente une façade Art Nouveau aux courbures typiques. Au 1 et au 8 rue Corrida, on remarque la complexité des matériaux des façades de ces immeubles où se multiplient les motifs sculpturaux, visages de femme, feuilles mortes, pieds de vignes, rosiers… La découverte du modernisme invite à un voyage architectural au cœur de la ville.

Phénoménale Universidad Laboral, la Ciudad de la Cultura à Gijon…
A la périphérie de Gijon, cet énorme complexe architectural, construit en 1948 par l’architecte Luis Moya a été conçu comme une grande ville idéale, autosuffisante. L’idée était de préparer des générations d’orphelins des mineurs à devenir des professionnels hautement qualifiés. Elle a été gérée jusqu’en 1978 par les Jésuites qui formèrent des spécialistes de la soudure, la chaudronnerie ou le métier de tourneur. L’édifice est conçu pour vivre en parfaite autonomie avec des zones de résidence, d’étude, ateliers, ferme, cuisine, installations sportives et jardins. Depuis 2007, l’Universidad Laboral est devenu Laboral Ciudad de la Cultura, un espace dédié à l’éducation, la culture et la créativité. Aujourd’hui, elle est fréquentée par des milliers de personnes venues y travailler, étudier ou visiter. Bien adaptée aux besoins de notre société du XXIe siècle, elle est ouverte à la pluralité et peut accueillir toutes sortes de spectacles, de loisirs.

Il y a beaucoup à voir, beaucoup à faire la Ciudad de la Cultura
On est ici au cœur d’un ensemble monumental. La grande cour centrale ne mesure pas moins de 150 m x 50 m Revêtue de granit, son architecture s’inspire de la place Saint Marc à Venise. A son extrémité se trouve l’église, édifice immanquable par sa forme circulaire, à la façade richement décorée des sculptures des saints et des principaux éducateurs, de mosaïques des Archanges et des évangélistes. Elle peut accueillir jusqu’à mille personnes ! A son côté, une Tour carrée, inspirée de la Giralda de Séville s’élève à 130 m de hauteur, véritable observatoire. Ne pas hésiter à prendre l’ascenseur du Mirador de la Torre jusqu’aux belvédères des 14e et 17e étage d’où la vue panoramique s’étend sur toute la Laboral, la ville de Gijon et le jardin botanique et s’évade jusqu’à la côte asturienne.

Le théâtre et son auditorium est tout à fait remarquable. Il offre la plus grande capacité d’accueil des Asturies. Une scène de 440 m2 et une vaste fosse permettent de loger une centaine de musiciens. En cas de besoin, une plafeforme de 70 m supplémentaire vient agrandir l’espace scénique, ouvrant la perspective à de grandes productions artistiques.


Ne pas manquer, à l’étage, la Salle des Peintures connue par les immenses fresques d’Enrique Segura, une allégorie de l’histoire de la fondation de la Laboral. On peut également visiter l’amphithéâtre, la bibliothèque universitaire.

Aujourd’hui, le Laboral accueil de nombreux organismes. Le siège de l’école Supérieure d’Art Dramatique et Danse, le conservatoire de Musique, le Laboral Centre d’Art et de Création industrielle dans un édifice extérieur. Mais aussi le siège de la Radiotélévision de la Principauté des Asturies dans l’ancien couvent des clarisses, la faculté de commerce, de tourisme et des sciences sociales… Sans oublier un café pour se restaurer. Site web: www.laboralciudaddelacultura.com

Aux alentours de Gijon, la Casa Trabanco créée en 1983 par Samuel Trabanco et Toni Olmo est avant tout une histoire de famille et une histoire de passion pour les Asturies et son produit phare le cidre. C’est la 4e génération qui est aux commandes d’un restaurant asturien traditionnel et d’une cidrerie.


Lagar Trabanco, un domaine, un restaurant traditionnel et une cidrerie…
Aux alentours de Gijon, la Casa Trabanco créée en 1983 par Samuel Trabanco et Toni Olmo est avant tout une histoire de famille et une histoire de passion pour les Asturies et son produit phare le cidre. C’est la 4e génération qui est aux commandes d’un restaurant asturien traditionnel et d’une cidrerie.

Sur les collines au-dessus de Gijon, de belles pommeraies produisent des pommes tantôt plus acides ou plus amères, ou plus douces qui sont ramassées à la main, sur un terrain pentu. Une récolte, qu’il faut disputer aux oiseaux à partir du mois d’octobre. Un kilo de fruits produit 70 cl de jus. 4 000 000 de litres de cidre sont produits chaque année dont 70 % du cidre naturel est consommé dans les Asturies et 30 % sont exportés vers les USA, le Mexique et l’Espagne. D’immenses cuves en acier à la contenance de 22 000 l, ont trouvé la cave idéale dans les anciens tunnels des mines de fer – 110 m de tunnel - par lesquels le minerai était apporté jusqu’au port de Gijon.

Vous saurez tout sur la fabrication du cidre, l’or de la région, en visitant la cidrerie. Le tri des pommes qui flottent, les autres allant aux animaux, le tri des feuilles et déchets, le pressoir, une première fermentation qui prend 5 ou 6 J, suivie d’une autre période de fermentation de 4 mois…

Incontournable étape, le restaurant qui est l’un des plus connus de la région pour ses plats asturiens traditionnels, La morue une des spécialités, la fabada - ragoût de haricot blanc, boudin noir, chorizo, jambonneau, lard - les croquettes au jambon ou fromage cabales, les calamars frits, en saison le gibier ou les tripes, et le riz au lait brûlé.
A la belle saison, la terrasse, face à un panorama bucolique est des plus agréables.

On y assiste au cérémonial du cidre, la boisson conviviale par excellence. Dans la tradition, les amis doivent partager le même verre. Evidemment aujourd’hui, il n’en est plus question… Le cidre ne se verse pas n’importe comment, il faut lever très haut la bouteille tenue à bout de bras et viser le verre, qui pour l’occasion est grand et large. Un exercice qui n’est pas donner à tout le monde… C’est plutôt du sport ! Cette pratique n’a rien de folklorique. Elle est destinée à aérer et neutraliser l’acide acétique du cidre naturel. Autre subtilité, on ne remplit que le fond du verre pour qu’il ne perde pas ses qualités et on se resserre tout au long du repas, par petite quantité. Mais on le boit cul sec !

Vous saurez tout sur la fabrication du cidre, l’or de la région, en visitant la cidrerie. Le tri des pommes qui flottent, les autres allant aux animaux, le tri des feuilles et déchets, le pressoir, une première fermentation qui prend 5 ou 6 J, suivie d’une autre période de fermentation de 4 mois…

Incontournable étape, le restaurant qui est l’un des plus connus de la région pour ses plats asturiens traditionnels, La morue une des spécialités, la fabada - ragoût de haricot blanc, boudin noir, chorizo, jambonneau, lard - les croquettes au jambon ou fromage cabales, les calamars frits, en saison le gibier ou les tripes, et le riz au lait brûlé.
A la belle saison, la terrasse, face à un panorama bucolique est des plus agréables.

On y assiste au cérémonial du cidre, la boisson conviviale par excellence. Dans la tradition, les amis doivent partager le même verre. Evidemment aujourd’hui, il n’en est plus question… Le cidre ne se verse pas n’importe comment, il faut lever très haut la bouteille tenue à bout de bras et viser le verre, qui pour l’occasion est grand et large. Un exercice qui n’est pas donner à tout le monde… C’est plutôt du sport ! Cette pratique n’a rien de folklorique. Elle est destinée à aérer et neutraliser l’acide acétique du cidre naturel. Autre subtilité, on ne remplit que le fond du verre pour qu’il ne perde pas ses qualités et on se resserre tout au long du repas, par petite quantité. Mais on le boit cul sec !
La montagne, l’autre joyau des Asturies…

Ce n’est pas pour rien que les Asturies sont qualifiées de paradis naturel. L’intérieur des terres, c’est l’autre versant de la richesse des Asturies. La montagne y est spectaculaire et généreuse de ses produits – fromages et ses 40 sortes différentes, gibiers, miels, charcuterie locale (chosco, butiello, sabadiego) – et de son offre de sports outdoor - randonnée, escalade, spéléologie, canyoning, VTT ou promenades à cheval. Sans oublier ses villages d’altitude, comme Aller, un point de départ idéal vers des chemins de randonnées et de belles découvertes.
Centre d’interprétation de la Via Carisa
Centre d’interprétation de la Via Carisa
La Via Carisa traverse la cordillère cantabrique du sud au nord, entre les villages d’Aller et de Lena. Elle est considérée comme une des principales voies d’entrée des romains lors de la conquête des Asturies. On dénombre au moins trois camps de légionnaires sur ce parcours. Le centre d’interprétation vise à expliquer les caractéristiques de cette voie.

Par ailleurs, la région montagneuse autour de Aller -prononcer Ayer - est magnifique et grimper en 4 X4, pas vraiment confortables toutefois, permet d’accéder jusqu’à un point de vue situé à 1 700 m d’altitude, offrant un panorama incroyable sur le centre des Asturies, et les parcs naturels d’Ubinas, d’Esturbin, de Valverde, ce dernier étant le plus haut sommet d’Aller à 2 100 m d’altitude. Se munir de bonnes chaussures de randonnée n’est pas un vain conseil.


Par ailleurs, la région montagneuse autour de Aller -prononcer Ayer - est magnifique et grimper en 4 X4, pas vraiment confortables toutefois, permet d’accéder jusqu’à un point de vue situé à 1 700 m d’altitude, offrant un panorama incroyable sur le centre des Asturies, et les parcs naturels d’Ubinas, d’Esturbin, de Valverde, ce dernier étant le plus haut sommet d’Aller à 2 100 m d’altitude. Se munir de bonnes chaussures de randonnée n’est pas un vain conseil.

La cascade Xurbeo
Dans cette région de vastes espaces escarpés, la nature réserve des sites remarquables. La cascade de Xurbeo est l’un d’eux. A courte de distance de Murias, un chemin caillouteux où il faut parfois sauter de pierre en pierre et assez raide sur certaines sections, conduit en sous-bois jusqu’à une belle chute d’eau plongeant de ses 20 m de hauteur, où prendre un peu de repos dans ce coin bucolique en écoutant le ruissellement de l’eau. Le parcours est court, 2,2 Km aller-retour mais nécessite de bonnes chaussures.

Les Foces d’El Pinu, un défilé de roches calcaires classé Monument Naturel
Le site est fabuleux, une sorte de sculpture dont seule la nature a le secret. Des lances rocheuses d’un blanc réfléchissant la lumière, s’élèvent vers le ciel. On y accède par un itinéraire en 4 X4, puis par un sentier de randonnée très rocailleux, plus abrupt par endroit, mais sans difficulté, s’insinuant à travers bois de châtaigniers et de chênes, avant de grimper entre les roches. On suit les gorges creusées par la rivière Valmartin, aux allures de torrent de montagne. Au sommet, la vue s’étend sur le plateau de montagne et les prairies verdoyantes. Le circuit est de 7 km. Un conseil, le site est magnifique au lever du soleil.

Dans cette région de vastes espaces escarpés, la nature réserve des sites remarquables. La cascade de Xurbeo est l’un d’eux. A courte de distance de Murias, un chemin caillouteux où il faut parfois sauter de pierre en pierre et assez raide sur certaines sections, conduit en sous-bois jusqu’à une belle chute d’eau plongeant de ses 20 m de hauteur, où prendre un peu de repos dans ce coin bucolique en écoutant le ruissellement de l’eau. Le parcours est court, 2,2 Km aller-retour mais nécessite de bonnes chaussures.

Les Foces d’El Pinu, un défilé de roches calcaires classé Monument Naturel
Le site est fabuleux, une sorte de sculpture dont seule la nature a le secret. Des lances rocheuses d’un blanc réfléchissant la lumière, s’élèvent vers le ciel. On y accède par un itinéraire en 4 X4, puis par un sentier de randonnée très rocailleux, plus abrupt par endroit, mais sans difficulté, s’insinuant à travers bois de châtaigniers et de chênes, avant de grimper entre les roches. On suit les gorges creusées par la rivière Valmartin, aux allures de torrent de montagne. Au sommet, la vue s’étend sur le plateau de montagne et les prairies verdoyantes. Le circuit est de 7 km. Un conseil, le site est magnifique au lever du soleil.
Notre carnet d’adresses :
Boutique hôtel Numa**** à Gijon

Ce boutique-hôtel a élu domicile dans un immeuble traditionnel, situé à proximité de la plage de San Lorenzo, au cœur d’un quartier animé. La décoration est contemporaine, de bon goût. Les chambres très confortables, bien équipées, disposent de tout l’équipement de technologie actuelle. Un hôtel très agréable et convivial, idéal pour profiter au mieux de la ville. Site web : wwwnumahotelboutique.com-hotel.com

Restaurant La Galana à Gijon

Sur la Plaza Mayor, la Sideria La Galana est une institution. On y apprécie le cidre et les plats asturiens traditionnels revisités aux tendances culinaires actuelles. Denis Edeline et Garikoitz Alcibar Sanz, en cuisine s’attachent à combiner la qualité et la fraîcheur des produits, la l’innovation et une présentation plus actuelle. Une belle surprise… Site web : www.restauranteasturianolagalana.es
Restaurant Zas Candil à Gijon

Un restaurant bien dans l’air du temps, à l’ambiance conviviale. Grimpé sur de hauts tabourets, on goûte aux délicieux tapas ou plats d' encornets grillés, saumon ultra frais, poisson de la pêche du jour, carpaccio de viande. Tout est frais et savoureux. A proximité de la plage de San Lorenzo, c’est une très bonne adresse. Adresse : Cervantes 9. Tél. 985 35 30 38.
Restaurant Ciudadela à Gijon
Au bout de la plage de San Lorenzo, ce restaurant aux allures de restaurant traditionnel, a pour credo une cuisine gastronomique innovante tout en respectant les produits locaux. Produits de la pêche, de la chasse en saison, marmites ou tapas, tout est frais et de qualité. Un régal assuré. Site web : www.grupogavia.com
Restaurant hôtel Xabu à Cuérigo

Ce restaurant de montagne, à proximité de la station de ski Fuente de Invierno de San Isidro est situé dans un hôtel ***. La décoration est rustique, comme la restauration typiquement asturienne, copieuse et goûteuse. Il y a un grand choix de plats, tous plus tentants les uns que les autres. E tout est vraiment délicieux. Cuerigo-Ayer-Asturies. Contact tél. 985 48 73 31.
Vols Vueling Paris- Oviedo, site web : www.vueling.com
Consulter les sites web : www.spain.info.fr - www.visitgijon.es - www.aller.es et www.turismoasturias.es
(Photos : Martine Delaloye).
Y aller :
Vols Vueling Paris- Oviedo, site web : www.vueling.com
Pour en savoir plus :
Consulter les sites web : www.spain.info.fr - www.visitgijon.es - www.aller.es et www.turismoasturias.es
(Photos : Martine Delaloye).
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