La Galice et les Asturies, un duo d’exception au nord de l’Espagne
le 27/11/2019
Entre nature sauvage, petites villes au charme authentique, et une gastronomie de terroir, le nord de l’Espagne est un coin de paradis un peu méconnu. Découverte…

Par Martine Delaloye
Au nord-ouest de l’Espagne, ces deux régions voisines ont un petit air de Bretagne à l’heure espagnole. Du soleil à revendre en été, qui joue les prolongations en automne, des soirées qui se prolongent jusque tard dans la nuit aux terrasses des cafés. Une destination qui a beaucoup de cordes à son arc, à découvrir en famille, en tribu ou en duo, à 2 h de Paris seulement.
Les massifs montagneux des Picos de Europa, les côtes sauvages et les plages de l’Atlantique et de la mer Cantabrique, les villages à la beauté authentique nichés au cœur des vallées, perchés sur les collines, les cathédrales gardiennent du passé, la gastronomie du terroir riche de ses fromages et vins et l’incontournable Saint Jacques de Compostelle, l’éternel rendez-vous des marcheurs sont autant de bonnes raisons de visiter la Galice médiévale et les Asturies, éden entre mer et montagne. Le chemin de Saint-Jacques, la route des camélias, les routes des fromages et des vins, la route des cathédrales, chacun peut suivre sa voie… chacun y trouve son bonheur.

Depuis une vingtaine d’années seulement, la ville doit sa renaissance à la mise en valeur de son patrimoine à l’initiative d’un élu municipal, médecin de profession. Depuis, les voitures sont bannies du centre historique mais aussi dans la ville neuve, la vitesse est limitée, les espaces publics reprennent leurs droits, des arbres sont plantés.
Elle a d’ailleurs obtenu de nombreux prix, récompensant la qualité de la vie urbaine. Dans la région touristique des Rias Baixas, Pontevedra, littéralement le « pont vieux », le vieux pont, s’étend tout au long de l’estuaire du fleuve Lérez, lové au fond d’une belle Ria. On la parcourt au gré des rues pavées, bordées de maisons de pierre cossues affichant leurs blasons jusqu’aux places et fontaines, comme la Praza da Ferreria où trône une belle fontaine du XVIe s, jusqu’aux arcades abritant boutiques et terrasses où l’animation commence à la tombée du jour et se prolonge jusqu’au petit matin. Là encore, s’étale la richesse patrimoniale. Ville d’art et d’histoire, surnommée « la bonne ville », elle regorge de joyaux comme la Basilique Santa Maria la mayor, les ruines de Santo Domingo ou l’église de San Bartolomeu.
L’église de la Vierge Pèlerine qui guide les pèlerins - est sans nul doute l’édifice le plus original. En forme de coquille Saint-Jacques, elle témoigne de sa situation sur le chemin portugais de Saint-Jacques-de-Compostelle. Après l’animation intense de Saint-Jacques-de-Compostelle, Pontevedra c’est le repos du touriste.

Dès l’arrivée, on ne voit qu’elle, cette large muraille aux multiples tours d’où émergent les visiteurs en promenade. Ces remparts et les thermes construits par les romains au IIIe siècle ont défié le temps. Classés au patrimoine de l’Unesco, ils sont aujourd’hui la manne de la ville.
Du haut de cette muraille bien restaurée et nivelée de plus de 2 000 m de long et d’une largeur de 10 m, aux multiples tours et portes - dix au total - la ville s’offre au regard dans une sorte de mélange étrange de rues bordées de maisons ancestrales en granit, d’édifices historiques mais aussi de constructions plus récentes, presque anachroniques. Au centre, un lacis de rue piétonnières, de jolies places conduit à la la Cathédrale, un édifice du XIIe s. à visiter pour la chapelle de la Virgen de los Ojos Grandes, le cœur en chêne sculpté ou encore le magnifique retable dédié à la patronne de la ville. Capitale de la province, Lugo n’est qu’à une centaine de kilomètre de la Costa Verde et de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le chemin le plus populaire, le chemin français.

Sur la route des Asturies, Mondonedo, est une de ces petites villes de Galice au charme discret, nantie d’un centre historique riche, déclaré d’intérêt culturel. De la cathédrale de l’Assomption du XIIIe siècle, il ne faut pas manquer les orgues baroques, le grand retable rococo, et les peintures murales. Ne zappez pas la visite de la sacristie et le musée de la cathédrale.

La rosace a inspiré un pâtissier malin de la ville qui a créé une tarte reprenant approximativement les couleurs et forme de celle-ci. On confirme qu’il est bien le roi des tartes !

Au nord-ouest de l’Espagne, ces deux régions voisines ont un petit air de Bretagne à l’heure espagnole. Du soleil à revendre en été, qui joue les prolongations en automne, des soirées qui se prolongent jusque tard dans la nuit aux terrasses des cafés. Une destination qui a beaucoup de cordes à son arc, à découvrir en famille, en tribu ou en duo, à 2 h de Paris seulement.
Les massifs montagneux des Picos de Europa, les côtes sauvages et les plages de l’Atlantique et de la mer Cantabrique, les villages à la beauté authentique nichés au cœur des vallées, perchés sur les collines, les cathédrales gardiennent du passé, la gastronomie du terroir riche de ses fromages et vins et l’incontournable Saint Jacques de Compostelle, l’éternel rendez-vous des marcheurs sont autant de bonnes raisons de visiter la Galice médiévale et les Asturies, éden entre mer et montagne. Le chemin de Saint-Jacques, la route des camélias, les routes des fromages et des vins, la route des cathédrales, chacun peut suivre sa voie… chacun y trouve son bonheur.
La Galice au fil de villes historiques : Pontevedra, Lugo, Mondonedo, Ribadeo...

Pontevedra, la ville où le piéton est roi...
Depuis une vingtaine d’années seulement, la ville doit sa renaissance à la mise en valeur de son patrimoine à l’initiative d’un élu municipal, médecin de profession. Depuis, les voitures sont bannies du centre historique mais aussi dans la ville neuve, la vitesse est limitée, les espaces publics reprennent leurs droits, des arbres sont plantés.
Elle a d’ailleurs obtenu de nombreux prix, récompensant la qualité de la vie urbaine. Dans la région touristique des Rias Baixas, Pontevedra, littéralement le « pont vieux », le vieux pont, s’étend tout au long de l’estuaire du fleuve Lérez, lové au fond d’une belle Ria. On la parcourt au gré des rues pavées, bordées de maisons de pierre cossues affichant leurs blasons jusqu’aux places et fontaines, comme la Praza da Ferreria où trône une belle fontaine du XVIe s, jusqu’aux arcades abritant boutiques et terrasses où l’animation commence à la tombée du jour et se prolonge jusqu’au petit matin. Là encore, s’étale la richesse patrimoniale. Ville d’art et d’histoire, surnommée « la bonne ville », elle regorge de joyaux comme la Basilique Santa Maria la mayor, les ruines de Santo Domingo ou l’église de San Bartolomeu.
L’église de la Vierge Pèlerine qui guide les pèlerins - est sans nul doute l’édifice le plus original. En forme de coquille Saint-Jacques, elle témoigne de sa situation sur le chemin portugais de Saint-Jacques-de-Compostelle. Après l’animation intense de Saint-Jacques-de-Compostelle, Pontevedra c’est le repos du touriste.

Lugo, la ville aux murailles romaines...
Dès l’arrivée, on ne voit qu’elle, cette large muraille aux multiples tours d’où émergent les visiteurs en promenade. Ces remparts et les thermes construits par les romains au IIIe siècle ont défié le temps. Classés au patrimoine de l’Unesco, ils sont aujourd’hui la manne de la ville.
Du haut de cette muraille bien restaurée et nivelée de plus de 2 000 m de long et d’une largeur de 10 m, aux multiples tours et portes - dix au total - la ville s’offre au regard dans une sorte de mélange étrange de rues bordées de maisons ancestrales en granit, d’édifices historiques mais aussi de constructions plus récentes, presque anachroniques. Au centre, un lacis de rue piétonnières, de jolies places conduit à la la Cathédrale, un édifice du XIIe s. à visiter pour la chapelle de la Virgen de los Ojos Grandes, le cœur en chêne sculpté ou encore le magnifique retable dédié à la patronne de la ville. Capitale de la province, Lugo n’est qu’à une centaine de kilomètre de la Costa Verde et de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le chemin le plus populaire, le chemin français.

Sur la route des Asturies, Mondonedo, est une de ces petites villes de Galice au charme discret, nantie d’un centre historique riche, déclaré d’intérêt culturel. De la cathédrale de l’Assomption du XIIIe siècle, il ne faut pas manquer les orgues baroques, le grand retable rococo, et les peintures murales. Ne zappez pas la visite de la sacristie et le musée de la cathédrale.

La rosace a inspiré un pâtissier malin de la ville qui a créé une tarte reprenant approximativement les couleurs et forme de celle-ci. On confirme qu’il est bien le roi des tartes !
Ribadeo, le grand show de la plage des cathédrales...

Sur la Ria de Ribadeo, un bras de mer de 10 km de long, la ville, frontière entre la Galice et les Asturies à l’embouchure de l’Eo fait face à la mer Cantabrique. Sur cette côte déchirée, balayée par les vents, La plage des cathédrales offre un spectacle unique d’édifices rocheux creusés par la mer dans la roche. C’est la plage la plus visitée de la côte galicienne, si bien que l’on en a limité le nombre de visiteurs. Cette grande Ria classée Réserve de la Biosphère, est un paradis pour les saumons, truites, crabes… que l’on retrouve avec délice dans les restaurants de la ville dont la réputation n’est plus à faire. La ville est construite sur les hauteurs, dominant le petit port où dansent les bateaux de pêche. De l’autre côté de la Ria, la Principauté des Asturies raconte une autre histoire.

Située de l’autre rive de ria de Ribadeo, cette région des Asturies est peu connue. C’est pourtant l’une des plus belles régions d’Espagne, où la nature se donne en spectacle, où la montagne réjouit les randonneurs et autres amateurs d’escalade, de spéléologie, de canyoning, où les plages se nichent dans de jolies criques, où il fait bon vivre dans les villages de pêcheurs, où les villes déploient leur charme historique. Un tiers du territoire est protégé et compte 6 réserves de biosphère. Un des sites les plus spectaculaires, les Pics d’Europe impressionnent par leur relief contrasté de gorges, canyons, hauts sommets. Trois villes au charme discret, Oviedo, la capitale de la principauté, Gijon, la ville balnéaire et Aviles, la ville des indianos forment le triangle d’or du patrimoine urbain des Asturies

La ville n’est pas de première jeunesse. Fondée au VIIIe siècle, là où le roi Fruela 1er des Asturies décida d’installer sa cour, « Ubi edo », soit «là où je mange », dit la légende. Ancienne capitale du royaume, c’est aujourd’hui la capitale de la principauté. Woody Allen l’a qualifiée de ville de contes de fée. Il faut bien reconnaître qu’elle a quelque chose de magique. Colorée, animée, truffée d’édifices historiques, elle séduit d’emblée. Autour de la cathédrale San Salvador, on se perd dans les petites rues pavées où les « galeria » hautes fenêtres de bois s’avancent en figure de proue. Le musée de Beaux des Arts des Asturies a investi le superbe Palacio de Velarde du XVIIe siècle, le musée archéologique, le couvent de San Vincente.
Tous les week-ends, sur les places des groupes de danse et de musique perpétuent la tradition du folklore local. Autour de la belle place de l’hôtel de ville et du vieux marché couvert Mercado El Fontan où les étals regorgent de fruits, légumes colorés, poissons, jambons et Fabada spécialité culinaire à base de haricots blancs, chorizo, saucisses et boudin - les rues bruissent d’une joyeuse animation. On palabre, on se pavane, on profite d’un bon moment de convivialité. C’est à Oviedo qu’est né le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, lorsque le roi Alphonse II des Asturies part à la recherche du tombeau de Saint-Jacques. On l’appelle le chemin primitif. On peut dire que le roi des Asturies a eu une idée de génie !

D’Oviedo aussi part la route de l’art préroman. Empruntez la route bordée d’eucalyptus jusqu’au promontoire de San Miguel de Lillo d’où la vue s’étend sur la ville. En chemin, dans son cadre bucolique, l’ancien pavillon de chasse du roi Ramino construit vers 848, devenue l’église Santa Maria del Naranco, est un bel exemple de l’architecture préromane. Les trois ouvertures à colonnes figurent d’ailleurs sur le drapeau de la principauté.

Les Asturies, un paradis naturel entre mer et montagne...
Située de l’autre rive de ria de Ribadeo, cette région des Asturies est peu connue. C’est pourtant l’une des plus belles régions d’Espagne, où la nature se donne en spectacle, où la montagne réjouit les randonneurs et autres amateurs d’escalade, de spéléologie, de canyoning, où les plages se nichent dans de jolies criques, où il fait bon vivre dans les villages de pêcheurs, où les villes déploient leur charme historique. Un tiers du territoire est protégé et compte 6 réserves de biosphère. Un des sites les plus spectaculaires, les Pics d’Europe impressionnent par leur relief contrasté de gorges, canyons, hauts sommets. Trois villes au charme discret, Oviedo, la capitale de la principauté, Gijon, la ville balnéaire et Aviles, la ville des indianos forment le triangle d’or du patrimoine urbain des Asturies

Oviedo la médiévale merveilleuse...
La ville n’est pas de première jeunesse. Fondée au VIIIe siècle, là où le roi Fruela 1er des Asturies décida d’installer sa cour, « Ubi edo », soit «là où je mange », dit la légende. Ancienne capitale du royaume, c’est aujourd’hui la capitale de la principauté. Woody Allen l’a qualifiée de ville de contes de fée. Il faut bien reconnaître qu’elle a quelque chose de magique. Colorée, animée, truffée d’édifices historiques, elle séduit d’emblée. Autour de la cathédrale San Salvador, on se perd dans les petites rues pavées où les « galeria » hautes fenêtres de bois s’avancent en figure de proue. Le musée de Beaux des Arts des Asturies a investi le superbe Palacio de Velarde du XVIIe siècle, le musée archéologique, le couvent de San Vincente.
Tous les week-ends, sur les places des groupes de danse et de musique perpétuent la tradition du folklore local. Autour de la belle place de l’hôtel de ville et du vieux marché couvert Mercado El Fontan où les étals regorgent de fruits, légumes colorés, poissons, jambons et Fabada spécialité culinaire à base de haricots blancs, chorizo, saucisses et boudin - les rues bruissent d’une joyeuse animation. On palabre, on se pavane, on profite d’un bon moment de convivialité. C’est à Oviedo qu’est né le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, lorsque le roi Alphonse II des Asturies part à la recherche du tombeau de Saint-Jacques. On l’appelle le chemin primitif. On peut dire que le roi des Asturies a eu une idée de génie !

D’Oviedo aussi part la route de l’art préroman. Empruntez la route bordée d’eucalyptus jusqu’au promontoire de San Miguel de Lillo d’où la vue s’étend sur la ville. En chemin, dans son cadre bucolique, l’ancien pavillon de chasse du roi Ramino construit vers 848, devenue l’église Santa Maria del Naranco, est un bel exemple de l’architecture préromane. Les trois ouvertures à colonnes figurent d’ailleurs sur le drapeau de la principauté.
Gijon, une ville balnéaire animée...

Sur la Costa Verde, au centre de la Corniche Cantabrique, la ville est maritime en diable, mais à une heure de route seulement des réserves de la biosphère. Du vieux quartier de pêcheurs de Cimadevilla, jusqu’aux quais du port de plaisance et tout le long de la grande plage de San Lorenzo qui borde la vieille ville, la mer joue le premier rôle dans la vie des habitants. Entre amis, en famille, on se laisse aller tranquillement, le visage doucement fouetté par les embruns, lors de la promenade du soir, avec quelques arrêts sur les terrasses, dans les bars à tapas ou des bons restaurants du bord de mer. Les soirées y sont très animées, surtout en été où tous les vendredis les plages sont prises d’assaut pour des soirées « cidre » qui n’en finissent pas.
Un tour dans Cimadevilla, l’ancien quartier de pêcheurs... Une belle balade part du bord de mer et du monument du roi Pelayo, devant le Palacio de Revillagigedo et conduit au Parque del Cerro dominant les vagues sur la colline de Santa Catalina. Là se dresse un édifice de béton, d’une harmonie contestable- nommé l’éloge de l’horizon, sorte de caisse de résonnance au bruit de la mer Puis le circuit redescend vers la grande place en passant derrière la jolie église de San Pedro, les ruines romaines et la muraille médiévale. C’est la promenade du dimanche matin des joggers, des familles et des chiens
Gijon est une ville universitaire, jeune et animée. Les rues débordent de bistrots, de terrasses, de boutiques de mode, de rues piétonnes où flâner. Un peu excentrée, l’université gigantesque à l’architecture massive et austère fondée en 1948 à l’époque franquiste, formait de jeunes boursiers aux métiers manuels. Depuis 2007, l’université, nommée le « Laboral Ciudad de la cultura » est dédié à l’éducation, la production culturelle et l’industrie créative. Aujourd’hui, près de 2500 étudiants la fréquentent. Elle abrite le conservatoire de Musique, la chapelle, des logements d’étudiants et un théâtre ouvert au public.
Un tour dans Cimadevilla, l’ancien quartier de pêcheurs... Une belle balade part du bord de mer et du monument du roi Pelayo, devant le Palacio de Revillagigedo et conduit au Parque del Cerro dominant les vagues sur la colline de Santa Catalina. Là se dresse un édifice de béton, d’une harmonie contestable- nommé l’éloge de l’horizon, sorte de caisse de résonnance au bruit de la mer Puis le circuit redescend vers la grande place en passant derrière la jolie église de San Pedro, les ruines romaines et la muraille médiévale. C’est la promenade du dimanche matin des joggers, des familles et des chiens
Gijon est une ville universitaire, jeune et animée. Les rues débordent de bistrots, de terrasses, de boutiques de mode, de rues piétonnes où flâner. Un peu excentrée, l’université gigantesque à l’architecture massive et austère fondée en 1948 à l’époque franquiste, formait de jeunes boursiers aux métiers manuels. Depuis 2007, l’université, nommée le « Laboral Ciudad de la cultura » est dédié à l’éducation, la production culturelle et l’industrie créative. Aujourd’hui, près de 2500 étudiants la fréquentent. Elle abrite le conservatoire de Musique, la chapelle, des logements d’étudiants et un théâtre ouvert au public.
Aviles, un port et aussi une ville au charme médiéval...

Aviles, un port avant tout, et même le deuxième port le plus important des Asturies sur la mer Cantabrique. Mais aussi une petite ville médiévale fondée en 1085. La vieille ville moyenâgeuse, classée site historique, est parcourue par de petites rues pavées bordées d’arcades romantiques où se sont installées de charmantes boutiques et des terrasses accueillantes où la population locale s’attable après l’office ou le soir, pour un verre de cidre, la boisson traditionnelle et conviviale des Asturies. A moins que la rue commerçante Camara ne retienne le visiteur en mal de shopping.
De nombreux palais, églises, édifices historiques ponctuent la ville de leur histoire passionnante. Mais sans nul doute, la « monstrueuse », une sculpture réjouissante de la fille d’un notable plus que rondelette, remporte un franc succès. Venir la photographier est en quelque sorte une tradition !

On remarque au passage de belles villas de style exotique très colorées. Ce sont les maisons des Indianos, ces émigrés espagnols partis d’Europe à la fin 19e siècle et au début 20e siècle qui ont fait fortune en Amérique latine - Cuba, Mexique, Venezuela, Argentine On reconnaît le pays d’émigration à la couleur de la maison. Bleu pour Cuba, ocre pour l’Argentine, rouge pour le Mexique… Il n’est donc pas rare qu’un Asturien ait un oncle d’Amérique !

Le Centre Culturel Oscar Nimeyer, conçu par l’architecte brésilien du même nom, bâtiment aux rondeurs contemporaines jouxte le port commercial, un peu perdu au cœur d’un vaste espace dénudé, un peu froid. Pourtant c’est un lieu de culture et de spectacles. De nombreuses personnalités des arts, du cinéma, de la danse, de la musique y sont venues, Jessica Lange, Brad Pitt… Beaucoup de ces visiteurs célèbres ont reçu le prix de « Princesse des Asturies », dans la catégorie Art, comme Niemeyer, Bob Dylan, Pedro Almodovar, Francis Ford Coppola, Woody Allen…
Sur ce territoire entre mer et montagne, la nature est généreuse. Le veau galicien est une des richesses gastronomiques, les fromages aussi, tels le Queixo Tetilla à la forme évocatrice, l’Arzua-Ulloa, le Cebreiro ou le San Simon, tous dotés d’une AOP. Et pour accompagner ces délicieux fromages, on peut compter sur les vins blancs et rouges des AOC, Rias Baixas, O Ribero, Ribeira Sacra, Valdeorras et Monterrei. Le cidre aux Asturies estu ne tradition très populaire. La Principauté compte un bon nombre de cidreries, comme la Cidrerie Trabanco qui produit un cidre aux qualités organoleptiques sur ses 80 ha de plantation depuis 1925. Le cidre naturel est à consommer sur place, alors que le cidre « champanisé » peut être exporté.
Les produits de la mer, ultra frais sont une des grandes spécialités, comme l’incomparable Pulpo a Feira, le poulpe cuit servi avec du sel de l’huile d’olive et du piment, une pure merveille, et tous les poissons et fruits de mer dont on ne se lasse pas. Sans oublier le Pimiento de Padron, ce petit poivron vert grillé au sel plus ou moins piquant. Et la Fabada, le cassoulet local, ce plat de haricots blancs, saucisses et boudins. Les empanadas, tourtes salées, les grelos, fanes de navets garnissent les plats de viande. La cuisine peut paraître parfois un peu roborative mais elle si goûteuse. On ne résiste pas !

Le Pazo de Rubianes sur la route des Camélias
A quelques kilomètres de Pontevedra, dans la Ria de Arousa, le Pazo de Rubianes, beau manoir du XVIIe s, au cœur d’un grand domaine de jardin et de vignoble reçoit les visiteurs. L’intérieur, encore occupé par ses propriétaires, nantis du titre nobiliaire de « Grands d’Espagne », ne se visite qu’en compagnie d’un guide. Vastes cheminées, meubles, tableaux, œuvres d’art, argenterie plongent le visiteur au cœur de la haute aristocratie espagnole. C’est l’un des rares manoirs, en bon état, encore aux mains de la famille des propriétaires. Beaucoup sont en ruine ou reconvertis en musée ou restaurant.
L’aménagement du jardin a débuté à la fin du XVIIe siècle. Camélias roses, rouges, jaunes le thé étant un camélia magnolias, cèdres, cryptomerias (cèdres du japon), camphriers, araucarias, cyprès, chênes multi centenaires créent un univers d’essences anciennes et rares, un lieu de promenade tranquille et raffiné. La meilleure période de visite est de février à mai, lors de la floraison des camélias du japon. La visite se termine par l’incontournable dégustation des vins dans la cave, les écuries et les étables du XVe s aménagées où apprécier tout spécialement l’Albarino Pazo de Rubianes, cépage albarino unique, un vin blanc à l’appellation Rias Baixas provenant des 25 ha de vignoble du Marquis.
Hôtel El Môderne, le luxe contemporain absolu à Gijon dans les Asturies

Le Centre Culturel Oscar Nimeyer, conçu par l’architecte brésilien du même nom, bâtiment aux rondeurs contemporaines jouxte le port commercial, un peu perdu au cœur d’un vaste espace dénudé, un peu froid. Pourtant c’est un lieu de culture et de spectacles. De nombreuses personnalités des arts, du cinéma, de la danse, de la musique y sont venues, Jessica Lange, Brad Pitt… Beaucoup de ces visiteurs célèbres ont reçu le prix de « Princesse des Asturies », dans la catégorie Art, comme Niemeyer, Bob Dylan, Pedro Almodovar, Francis Ford Coppola, Woody Allen…
La gastronomie de la Galice et des Asturies, une affaire de terroir...
Sur ce territoire entre mer et montagne, la nature est généreuse. Le veau galicien est une des richesses gastronomiques, les fromages aussi, tels le Queixo Tetilla à la forme évocatrice, l’Arzua-Ulloa, le Cebreiro ou le San Simon, tous dotés d’une AOP. Et pour accompagner ces délicieux fromages, on peut compter sur les vins blancs et rouges des AOC, Rias Baixas, O Ribero, Ribeira Sacra, Valdeorras et Monterrei. Le cidre aux Asturies estu ne tradition très populaire. La Principauté compte un bon nombre de cidreries, comme la Cidrerie Trabanco qui produit un cidre aux qualités organoleptiques sur ses 80 ha de plantation depuis 1925. Le cidre naturel est à consommer sur place, alors que le cidre « champanisé » peut être exporté.
Les produits de la mer, ultra frais sont une des grandes spécialités, comme l’incomparable Pulpo a Feira, le poulpe cuit servi avec du sel de l’huile d’olive et du piment, une pure merveille, et tous les poissons et fruits de mer dont on ne se lasse pas. Sans oublier le Pimiento de Padron, ce petit poivron vert grillé au sel plus ou moins piquant. Et la Fabada, le cassoulet local, ce plat de haricots blancs, saucisses et boudins. Les empanadas, tourtes salées, les grelos, fanes de navets garnissent les plats de viande. La cuisine peut paraître parfois un peu roborative mais elle si goûteuse. On ne résiste pas !

A visiter également :
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A quelques kilomètres de Pontevedra, dans la Ria de Arousa, le Pazo de Rubianes, beau manoir du XVIIe s, au cœur d’un grand domaine de jardin et de vignoble reçoit les visiteurs. L’intérieur, encore occupé par ses propriétaires, nantis du titre nobiliaire de « Grands d’Espagne », ne se visite qu’en compagnie d’un guide. Vastes cheminées, meubles, tableaux, œuvres d’art, argenterie plongent le visiteur au cœur de la haute aristocratie espagnole. C’est l’un des rares manoirs, en bon état, encore aux mains de la famille des propriétaires. Beaucoup sont en ruine ou reconvertis en musée ou restaurant.
L’aménagement du jardin a débuté à la fin du XVIIe siècle. Camélias roses, rouges, jaunes le thé étant un camélia magnolias, cèdres, cryptomerias (cèdres du japon), camphriers, araucarias, cyprès, chênes multi centenaires créent un univers d’essences anciennes et rares, un lieu de promenade tranquille et raffiné. La meilleure période de visite est de février à mai, lors de la floraison des camélias du japon. La visite se termine par l’incontournable dégustation des vins dans la cave, les écuries et les étables du XVe s aménagées où apprécier tout spécialement l’Albarino Pazo de Rubianes, cépage albarino unique, un vin blanc à l’appellation Rias Baixas provenant des 25 ha de vignoble du Marquis.
Notre carnet d’adresses
Hôtel El Môderne, le luxe contemporain absolu à Gijon dans les Asturies

Au cœur de la ville animée, à proximité de la grande plage, il s’est intégré après une année de réhabilitation et de réadaptation architecturale dans l’une des très élégantes résidences Art déco dit « Zig Zag » de Gijon. Les codes du classique ont été respectés, s’adaptant à notre époque cosmopolite et urbaine. Les chambres tout particulièrement spacieuses et sophistiquées, comme la double Urban ou a Suite junior, sont élégamment meublées et dotées de tout le confort technologique contemporain. Une très belle adresse. Site web : www.elmodernehotel.com
Restaurant O Forno de Tovar en Galice
Restaurant O Forno de Tovar en Galice

Si vous voulez surprendre vos amis, conviez-les au milieu de nulle part, à 5 km de Lourenzo, entre Mondonedo et Ribadeo, où en pleine campagne se dresse un château médiéval massif, la Forteresse de Tovar. Dans ce cadre rustique et bucolique, le jeune chef Jorge Vilelo élabore une cuisine traditionnelle, teintée d’une touche avant-gardiste. Les spécialités maison, les rôtis d’agneau sont cuits dans le four centenaire, le pain est artisanal, et les desserts typiques de la région. C’est le lieu idéal pour une fête entre amis, en famille mariage, anniversaire. De grandes tentes sont dressées dans le parc et quelques chambres accueillent les invités. Site web : www.celebrario.com
Y aller : les compagnies Vueling (www.vueling.com) et Iberia (www.iberia.com) desservent la destination.
Consulter les sites web : www.spain.info - www.turismo.galicia.fr et www.asturiestourisme.fr
(Photos Martine Delaloye et Office de tourisme).
Y aller : les compagnies Vueling (www.vueling.com) et Iberia (www.iberia.com) desservent la destination.
Pour en savoir plus :
Consulter les sites web : www.spain.info - www.turismo.galicia.fr et www.asturiestourisme.fr
(Photos Martine Delaloye et Office de tourisme).
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