Balade en bords de Loire autour de Gien
le 22/09/2017
A 1 heure 30 de Paris, à Gien, la vie s’écoule paisiblement sur les bords de Loire. Lieu d’anciennes résidences royales ou seigneuriales, fière de sa douceur de vivre, elle sait se révéler à qui le désire. Découverte….

Par Marina Lempert
Aux alentours, ses châteaux, ses jolis villages attenants, ses ouvrages d'architecture, son patrimoine en tous points bien défendu, attirent les visiteurs férus d’histoire comme de nature.
Aux alentours, ses châteaux, ses jolis villages attenants, ses ouvrages d'architecture, son patrimoine en tous points bien défendu, attirent les visiteurs férus d’histoire comme de nature.
Une terre de châteaux : un parcours bucolique…
Le château-musée de Gien : un des tous premiers châteaux de la Loire
Édifié en 1482, en lisière de la forêt d’Orléans, par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, future Régente de France, le château de Gien, a laissé peu à peu son aspect défensif de l’époque médiévale pour devenir une demeure Renaissance plus souriante. Sa date de construction comme sa situation géographique, en font l’un des tous premiers châteaux de la Loire. Il fut classé aux Monuments Historiques dès la première liste, dressée en 1840. Depuis 1952, il sert d’écrin au Musée de la chasse.
Édifié en 1482, en lisière de la forêt d’Orléans, par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, future Régente de France, le château de Gien, a laissé peu à peu son aspect défensif de l’époque médiévale pour devenir une demeure Renaissance plus souriante. Sa date de construction comme sa situation géographique, en font l’un des tous premiers châteaux de la Loire. Il fut classé aux Monuments Historiques dès la première liste, dressée en 1840. Depuis 1952, il sert d’écrin au Musée de la chasse.

Des collections remarquables sur les techniques de chasse au vol, à courre et à tir y sont présentées, dans une muséographie aujourd’hui repensée et très contemporaine. On y retrouve dans une quinzaine de salles d’exposition, l’histoire de la chasse et la découverte de la faune au cœur du Val-de-Loire. Adresse : 1, Place du Château 45500 Gien, tél. + 33 (0)2 38 67 69 69 - www.chateaumuseegien.fr
La Bussière : classé Jardin remarquable
Cette forteresse construite au XII ème siècle est devenue ensuite une demeure de plaisance sous les Seigneurs du Tillet, au XVIIème siècle. Ses jardins dessinés par Le Nôtre, son potager et son verger aux variétés anciennes font le délice des visiteurs qui peuvent repartir avec un panier de légumes ou s’adonner à la cueillette des fruits. Posé sur un étang de six hectares, il abrite une insolite collection d’objets d’art autour du thème de la pêche et des poissons d’où son surnom de Château des Pêcheurs. Adresse : rue du Château 45230 La Bussière, tél. + 33 (0)2 38 35 93 35- www.chateau-de-la-bussiere.fr

Saint-Brisson : le plus en amont de la Loire
À 8 km de Gien, sur la route de Briare, l’impressionnant château de Saint-Brisson édifié au XII eme siècle, contemple la Loire, le plus long fleuve de France, depuis son promontoire. Forteresse moyenâgeuse également, il fut lui aussi, transformé en demeure d’habitation 6 siècles plus tard par ses nouveaux propriétaires, la famille Séguier.
Classé aux Monuments Historiques, il a été légué à la commune de Saint -Brisson en 1987 par sa propriétaire. Restauré par une association de bénévoles, il a été revendu en 2015 par la municipalité à Lancelot Guyot, fondateur de la société Tous Au Château. Les visiteurs y sont accueillis sur un mode original avec animations, jeux et parcours interactifs. Adresse : 9, rue du Château 45500 Saint-Brisson-sur-Loire, tél. + 33 (0)2 38 36 71 29 - www.chateau-saint-brisson.com

Les voies navigables, ainsi que l’eau, le bois des forêts de Sologne et le sable en abondance ont favorisé l’implantation de manufactures qui ont fait la prospérité du Giennois.
La faïencerie de Gien : tradition toujours
La Faïencerie a été fondée en 1821 à Gien et a bâti sa renommée en créant des services de table armoriés pour l’aristocratie, en participant aux Expositions Universelles et en façonnant les carreaux… du métro parisien. Elle maîtrise encore aujourd’hui le processus de fabrication traditionnel, de la sélection des matériaux -sable, argile et kaolin- aux produits finis en passant par l’élaboration de la pâte. Les moules en plâtre et les émaux sont également conçus sur place ainsi que les décors reproduits d’après des motifs d’archives ou créés par des artistes contemporains. Adresse : 78, place de la Victoire 45500 Gien, tél. + 33 (0)2 38 05 21 05.

La Manufacture des Émaux et de la Mosaïque de Briare : entre industrie et artisanat
La société Brisset, Arambre et Cie la fonde en 1837. Après des épisodes difficiles, l’industrie prend son essor grâce à deux innovations techniques capitales : une nouvelle machine en 1851 qui permet de produire 500 boutons à la fois et la production de perles. La reconnaissance mondiale de la qualité et de la beauté des émaux et mosaïques de Briare vaudra à la société l’appellation de « Cité des Perles ». Depuis, entre pièces monumentales réalisées en émaux de Briare et palette d’éléments de décors chatoyants, pour des particuliers comme pour des municipalités ou demeures d’exception, la Manufacture poursuit sa traversée artistique. Adresse : 4, rue des Vergers 45250 Briare, tél. 33 (0)2 38 31 20 51 - www.emauxdebriare.com

Construit entre 1890 et 1894, le Pont-Canal de Briare bordé de 72 lampadaires, est l’un des premiers canaux en acier doux. Il doit son style particulier à ses constructeurs, les entreprises Daydé et Pillé pour la partie métallique et la société Gustave Eiffel pour la maçonnerie. De 662,69 mètres de long et de 9 mètres de haut, il enjambe la Loire, permettant ainsi le passage des bateaux au-dessus du fleuve. Les colonnes ornementées placées de chaque côté rappellent celles du Pont Alexandre III à Paris.
La Bussière : classé Jardin remarquable
Cette forteresse construite au XII ème siècle est devenue ensuite une demeure de plaisance sous les Seigneurs du Tillet, au XVIIème siècle. Ses jardins dessinés par Le Nôtre, son potager et son verger aux variétés anciennes font le délice des visiteurs qui peuvent repartir avec un panier de légumes ou s’adonner à la cueillette des fruits. Posé sur un étang de six hectares, il abrite une insolite collection d’objets d’art autour du thème de la pêche et des poissons d’où son surnom de Château des Pêcheurs. Adresse : rue du Château 45230 La Bussière, tél. + 33 (0)2 38 35 93 35- www.chateau-de-la-bussiere.fr

Saint-Brisson : le plus en amont de la Loire
À 8 km de Gien, sur la route de Briare, l’impressionnant château de Saint-Brisson édifié au XII eme siècle, contemple la Loire, le plus long fleuve de France, depuis son promontoire. Forteresse moyenâgeuse également, il fut lui aussi, transformé en demeure d’habitation 6 siècles plus tard par ses nouveaux propriétaires, la famille Séguier.
Classé aux Monuments Historiques, il a été légué à la commune de Saint -Brisson en 1987 par sa propriétaire. Restauré par une association de bénévoles, il a été revendu en 2015 par la municipalité à Lancelot Guyot, fondateur de la société Tous Au Château. Les visiteurs y sont accueillis sur un mode original avec animations, jeux et parcours interactifs. Adresse : 9, rue du Château 45500 Saint-Brisson-sur-Loire, tél. + 33 (0)2 38 36 71 29 - www.chateau-saint-brisson.com

Les Manufactures : un rayonnement international…
Les voies navigables, ainsi que l’eau, le bois des forêts de Sologne et le sable en abondance ont favorisé l’implantation de manufactures qui ont fait la prospérité du Giennois.
La faïencerie de Gien : tradition toujours
La Faïencerie a été fondée en 1821 à Gien et a bâti sa renommée en créant des services de table armoriés pour l’aristocratie, en participant aux Expositions Universelles et en façonnant les carreaux… du métro parisien. Elle maîtrise encore aujourd’hui le processus de fabrication traditionnel, de la sélection des matériaux -sable, argile et kaolin- aux produits finis en passant par l’élaboration de la pâte. Les moules en plâtre et les émaux sont également conçus sur place ainsi que les décors reproduits d’après des motifs d’archives ou créés par des artistes contemporains. Adresse : 78, place de la Victoire 45500 Gien, tél. + 33 (0)2 38 05 21 05.

La Manufacture des Émaux et de la Mosaïque de Briare : entre industrie et artisanat
La société Brisset, Arambre et Cie la fonde en 1837. Après des épisodes difficiles, l’industrie prend son essor grâce à deux innovations techniques capitales : une nouvelle machine en 1851 qui permet de produire 500 boutons à la fois et la production de perles. La reconnaissance mondiale de la qualité et de la beauté des émaux et mosaïques de Briare vaudra à la société l’appellation de « Cité des Perles ». Depuis, entre pièces monumentales réalisées en émaux de Briare et palette d’éléments de décors chatoyants, pour des particuliers comme pour des municipalités ou demeures d’exception, la Manufacture poursuit sa traversée artistique. Adresse : 4, rue des Vergers 45250 Briare, tél. 33 (0)2 38 31 20 51 - www.emauxdebriare.com

Patrimoine fluvial et architectural : un musée en plein air…
Le Pont-Canal de Briare : le style EiffelConstruit entre 1890 et 1894, le Pont-Canal de Briare bordé de 72 lampadaires, est l’un des premiers canaux en acier doux. Il doit son style particulier à ses constructeurs, les entreprises Daydé et Pillé pour la partie métallique et la société Gustave Eiffel pour la maçonnerie. De 662,69 mètres de long et de 9 mètres de haut, il enjambe la Loire, permettant ainsi le passage des bateaux au-dessus du fleuve. Les colonnes ornementées placées de chaque côté rappellent celles du Pont Alexandre III à Paris.

Mantelot : une écluse unique en France
Construite en 1838, l’écluse de Mantelot a été classée aux Monuments Historiques en 1978. Longtemps à l’abandon et fermée durant de nombreuses années, ses portes laissent à nouveau passer les bateaux de plaisance depuis 2003. Son implantation à 45° par rapport au lit du fleuve afin d’éviter que les eaux ne s’y engouffrent en cas de crue ; ses 4 paires de portes, busquées deux à deux en sens contraire pour parer au reflux des hautes eaux, démontrent une réflexion et une technique de construction remarquables pour l’époque.

La Maison Eclusière devenue Relais : témoin d’une vie au bord du fleuve
La maison éclusière de Mantelot servait de logement aux éclusiers, abritait la capitainerie ainsi que le péage et les assureurs pour les traversées. Aujourd’hui elle revit sous l’enseigne du Relais de Mantelot, qui propose des chambres d’hôtes et un service de restauration. Ces ouvrages, évocateurs de la batellerie, permettent de découvrir comme de retracer le passé de la Marine de Loire, l’évolution de ses métiers de la Préhistoire à nos jours et la vie des mariniers et du Canal. Adresse : 7, Rue Octave Montembault 45360 Châtillon-sur-Loire, tél. + 33 (0)2 38 31 12 35 -www.mantelot.fr
Cayeux : la plus grande pépinière d’iris en Europe
La famille Cayeux crée des iris depuis 3 générations depuis la fin du XIX ème siècle. 1300 variétés de formes et de couleurs différentes, toutes plus somptueuses les unes que les autres, cultivées avec ferveur sur 22 hectares, constituent la plus grande pépinière d’Europe. Un carré en plein air, de près de 450 variétés offre aux professionnels comme au grand-public, la possibilité de s’y promener comme d’acheter des rhizomes. Les iris Cayeux s’exportent sur les 5 continents. Adresse : La Carcaudière 45500 Poilly-Lez-Gien, tél. + 33 (0) 02 38 67 05 08 - www.iris-cayeux.com/fr

Les 200 hectares de vignes situés sur les Coteaux de la Loire, dans la Nièvre et dans le Loiret -entre Gien et Cosne-sur-Loire-, sont cultivés sur des sols siliceux ou calcaires. Les cépages -Sauvignon blanc, Pinot noir et Gamay noir à jus blanc ou ‘’Gamay beaujolais’’- produisent des vins ourlés, fruités et vifs. Les vins des Coteaux du Giennois ont obtenu l’AOC en 1998.
A pied : 21 circuits et 200 km de randonnées
Dans le Giennois, les sentiers pédestres, entretenus et balisés pour la randonnée, offrent aux marcheurs un choix multiple d’itinéraires sur l’ensemble du territoire. En outre, plusieurs régions se côtoient aux frontières du Giennois : la Puisaye, et la forêt d’Orléans au Nord, le Haut Berry et la Sologne au Sud. La Loire serpente parmi landes et forêts.
A vélo : 18 boucles sur 400 km
Construite en 1838, l’écluse de Mantelot a été classée aux Monuments Historiques en 1978. Longtemps à l’abandon et fermée durant de nombreuses années, ses portes laissent à nouveau passer les bateaux de plaisance depuis 2003. Son implantation à 45° par rapport au lit du fleuve afin d’éviter que les eaux ne s’y engouffrent en cas de crue ; ses 4 paires de portes, busquées deux à deux en sens contraire pour parer au reflux des hautes eaux, démontrent une réflexion et une technique de construction remarquables pour l’époque.

La Maison Eclusière devenue Relais : témoin d’une vie au bord du fleuve
La maison éclusière de Mantelot servait de logement aux éclusiers, abritait la capitainerie ainsi que le péage et les assureurs pour les traversées. Aujourd’hui elle revit sous l’enseigne du Relais de Mantelot, qui propose des chambres d’hôtes et un service de restauration. Ces ouvrages, évocateurs de la batellerie, permettent de découvrir comme de retracer le passé de la Marine de Loire, l’évolution de ses métiers de la Préhistoire à nos jours et la vie des mariniers et du Canal. Adresse : 7, Rue Octave Montembault 45360 Châtillon-sur-Loire, tél. + 33 (0)2 38 31 12 35 -www.mantelot.fr
Cayeux : la plus grande pépinière d’iris en Europe
La famille Cayeux crée des iris depuis 3 générations depuis la fin du XIX ème siècle. 1300 variétés de formes et de couleurs différentes, toutes plus somptueuses les unes que les autres, cultivées avec ferveur sur 22 hectares, constituent la plus grande pépinière d’Europe. Un carré en plein air, de près de 450 variétés offre aux professionnels comme au grand-public, la possibilité de s’y promener comme d’acheter des rhizomes. Les iris Cayeux s’exportent sur les 5 continents. Adresse : La Carcaudière 45500 Poilly-Lez-Gien, tél. + 33 (0) 02 38 67 05 08 - www.iris-cayeux.com/fr
Le vignoble : des vins sincères…
Les 200 hectares de vignes situés sur les Coteaux de la Loire, dans la Nièvre et dans le Loiret -entre Gien et Cosne-sur-Loire-, sont cultivés sur des sols siliceux ou calcaires. Les cépages -Sauvignon blanc, Pinot noir et Gamay noir à jus blanc ou ‘’Gamay beaujolais’’- produisent des vins ourlés, fruités et vifs. Les vins des Coteaux du Giennois ont obtenu l’AOC en 1998.
A pied : 21 circuits et 200 km de randonnées
Dans le Giennois, les sentiers pédestres, entretenus et balisés pour la randonnée, offrent aux marcheurs un choix multiple d’itinéraires sur l’ensemble du territoire. En outre, plusieurs régions se côtoient aux frontières du Giennois : la Puisaye, et la forêt d’Orléans au Nord, le Haut Berry et la Sologne au Sud. La Loire serpente parmi landes et forêts.
A vélo : 18 boucles sur 400 km
Les 18 boucles proposées par « À vélo dans le Giennois » sont autant d’invitations à explorer cette région sur des itinéraires qui varient de 21 km à 59,5 km. Les boucles cyclables partent toutes de l’Office de Tourisme de Gien. Elles empruntent tantôt des petits chemins ou pistes cyclables, tantôt de petites routes. L’itinéraire cyclable de « La Loire à Vélo », inauguré en 1995, qui traverse le Val de Loire, constitue aussi la section Ouest de l’EuroVélo 6, la grande transversale cyclable européenne qui relie Nantes à Budapest sur 2 400 km.
Pratique :
Y aller : En train 1 h 30 depuis Paris par la gare de Bercy.
Pour en savoir plus :
Consulter les sites web : www.gien-tourisme.fr et www.loireavelo.fr
(Crédits photo : Office de Tourisme de Gien. Marina Lempert pour les Iris Cayeux).
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